Service Volontaire International - Migratory Raptors Project

Drapeau de Costa RicaCosta Rica: Migratory Raptors Project
Date: Project Permanent
Code de projet: CR--ACICRC10-20
Type de projet: Projet environnemental,Projet groupes (min 5 personnes),Apprentissage des langues
Frais de participation au projet: 600 USD
Descriptions :

A propos de l'organisation locale

Notre partenaire local est une association à but non-lucratif qui promeut et gère des programmes d'apprentissage interculturel et de volontariat international avec des jeunes du monde entier, en les guidant dans leur participation à des projets sociaux et écologiques et en les aidant à acquérir de nouvelles perspectives du monde. Au Costa Rica, notre partenaire gère plusieurs programmes de volontariat : envoi et accueil, à court et à long terme, pour des groupes et pour des projets individuels. L'organisation est un membre actif d'ICYE - International Cultural Youth Exchange - une fédération d'ONG dont le siège se trouve à Berlin, en Allemagne, et qui est représentée sur les cinq continents par ses organisations et comités partenaires. ICYE a été déclaré Messager international de la paix par les Nations Unies pour sa contribution à l'apprentissage interculturel.
Les principes de notre partenaire:
1. promouvoir la fraternité et la solidarité entre les humains,
2. s’inscrire dans une démarche de développement humain durable,
3. harmoniser les rapports entre l’homme et la nature.


Les rapaces constituent un groupe diversifié de prédateurs terrestres que l’on trouve dans un large éventail d’habitats à travers les continents américains. Les 33 espèces présentes aux États-Unis sont migratrices, dont au moins 5 réalisent majoritairement des migrations transéquatoriales, et 27 migrent régulièrement en Amérique latine et dans les Caraïbes. Puisqu’ils sont tout en haut de nombreuses chaines alimentaires, les rapaces sont particulièrement sensibles aux modifications de la structure des écosystèmes et des flux énergétiques. Par conséquent, en les observant, on arrive particulièrement bien à détecter les changements d’ordre écologique. Malheureusement, les rapaces sont également des prédateurs mystérieux qui vivent dans de vastes zones et sont très sensibles à la réduction de leur habitat, caractéristiques qui rendent leur population difficile à calculer et empêchent de les étudier et les surveiller d’un point de vue financier. Par conséquent, le manque d’information concernant les populations régionale et continentale continue d’affecter les décisions en matière de gestion, particulièrement dans la zone des tropiques. Les rapaces migrent de jour, et pour surveiller les populations à l’échelle régionale, continentale et parfois mondiale de manière économique, une méthode potentielle serait de créer des échantillons de leur population en les observant au niveau des zones d’engorgement pendant la période migratoire et des points de concentration.


La migration des rapaces de jour est largement étudiée depuis de nombreuses années en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient. Ainsi, on a de vastes connaissances à propos des routes et de l’étendue des périodes migratoires, ainsi que de l’abondance des espèces migratrices diverses dans ces régions. Malheureusement, la situation en Amérique du Sud et en Amérique centrale est bien différente. On dispose de peu d’information sur la migration des rapaces dans cette partie du monde. Plusieurs auteurs tels que Carriker (1910), Skutch (1945), Slud (1964), Stiles et Skutch (1989), ainsi que Hernández et Zook
(1993) ont rendu compte de quelques aspects de la migration des rapaces au Costa Rica. Néanmoins, les informations sur le sujet restent incomplètes et rudimentaires.
Bien que les espèces migratrices du Néarctique qui passent par le Costa Rica représentent une petite proportion de la diversité des rapaces du pays, leurs mouvements naturels spectaculaires offrent des possibilités non négligeables pour développer l’écotourisme à l’échelle régionale et internationale et, plus important encore, les efforts communautaires de conservation à l’échelle locale. En automne, les rapaces migrent essentiellement au-dessus des plaines caribéennes, où ils se rassemblent le long d’une seule voie qui traverse la région de Talamanca, un espace de 2 800 km² situé dans le sud-est du Costa Rica composé de forêts, de zones agricoles, de plantations de bananes et d’un littoral inexploité. Avec la cordillère de Talamanca d’un côté et le littoral caribéen de l’autre, ces plaines en forme d’entonnoir se rétrécissent près de la réserve indigène KéKöldi, à seulement 5 km entre les montagnes et l’océan. Cette zone de « bouchon » pour les rapaces, utilisé par la plupart des espèces migratrices de la région, est un endroit idéal pour recenser la population et surveiller la migration.


En automne 2000, le projet de conservation des rapaces migrateurs a commencé à se généraliser, avec des comptages tout au long de la saison migratoire sur un même site d’observation, dans la réserve indigène Kéköldi dans la région pentue de Talamanca, sur le littoral caribéen, au sud du Costa Rica. Au début, ce projet a été permis par un effort commun de la part des associations locales et internationales, il est aujourd’hui conduit par le peuple Kéköldi et inclut la participation des communautés locales. Nous sommes engagés à harmoniser le développement humain et la préservation de la biodiversité dans la région de Talamanca, une zone extraordinaire qui contient plus de 2 % de la biodiversité mondiale, et qui abrite un mélange culturel unique avec des peuples amérindiens, des populations noires des Caraïbes et des paysans (campesinos) qui parlent espagnol. Poste d’observation de rapaces de Kéköldi, 2 février 2021.

Présentation du programme

Objectifs de conservation :
- Compter les rapaces migrateurs tout au long de la saison au site d’observation de Kéköldi
- Créer une base de données à long-terme concernant la migration des rapaces et les résultats/réalisations quant à la conservation au Costa Roca.
- Comparer le nombre de rapaces migrateurs en automne avec les données provenant d’autres centres de surveillance à long-terme dont la Veracruz River of Raptors, au Mexique, et le Hawk Moutain Sanctuary, aux États-Unis ; puis les soumettre au réseau HMANA (Hawk Migration Association of North America) et décrire le site d’observation de Kéköldi dans le livre/guide Raptor Watch.
- Étudier les dynamiques de migration des rapaces et leur relation aux conditions climatiques régionales, et les comparer avec la migration dans les zones de climat tempéré.
- Étudier la manière dont les rapaces et autres oiseaux migrateurs utilisent leur habitat afin d’instaurer des programmes de conservation de leur habitat au plus vite, en particulier dans les régions forestières.
- Étudier les espèces de rapaces locales et les potentielles menaces envers leurs populations dans la région de Talamanca, et développer des initiatives de conservation
- Inciter les membres de la communauté locale à participer à toutes les activités du projet régulièrement
- Concevoir et initier un programme d’éducation à l’environnement centré sur les rapaces pour faire découvrir plusieurs éléments à la population locale : phénomène de migration de longue distance, écologie des rapaces locaux, importance de la conservation de leur habitat
- Promouvoir la création de programmes d’échange avec d’autres associations œuvrant pour la préservation des rapaces pour former le personnel et les membres de la communauté locale aux efforts de conservation
- Développer des activités d’écotourisme avec l’aide de la communauté indigène locale, pour créer de nouvelles possibilités de revenu pour la communauté et permettre au projet de fonctionner de manière indépendante
- Partager tous les résultats avec la communauté locale et internationale


Activités du volontaire :
- Participer aux projets de surveillance du Centre scientifique de Kéköldi liés à trois sujets principaux :
• les oiseaux
• les serpents
• la forêt locale, la biodiversité
- Construction et entretien des sentiers autour du Centre scientifique pour l’usage public et la recherche
- Soutenir les activités d’éducation environnementale pour la communauté et les visiteurs
- Entretien des infrastructures du projet si nécessaire, par exemple : réparer les murs en bois dans le centre et dans d’autres établissements
- Activités communautaires (ateliers scolaires, construction d’espaces communautaires, plaques de rue) si nécessaire pour la communauté locale et si le volontaire est intéressé et possède les compétences requises).


Choix pour l’avenir : construction et entretien des deux établissements principaux :
- pépinière
- système d’approvisionnement alimentaire autonome pour le Centre scientifique (une sorte de ferme pour la communauté locale afin de produire leur propre nourriture et informer les habitants sur l’importance d’un tel système)

A propos du logement sur place

Les volontaires vivront dans le Centre scientifique, qui possède tous les équipements nécessaires.

A propos de l'alimentation

Voici quelques plats typiques du Costa Rica :
- gallo pinto, ou simplement pinto : plat servi le matin, préparé à base de riz et de haricots, d’ingrédients épicés avec une sauce Lizano (mélange d’oignons, choux-fleurs, carottes, concombres, sel, sucre et épices)
- casado : le plat typique par excellence de la cuisine costaricaine, c’est un mélange de nombreux ingrédients : riz, haricots, salade, tortillas, banane plantain frite et viande (bœuf, porc, poulet ou poisson) souvent servis avec un jus de fruits frais
- tamale : souvent servi le matin, il s’agit de différents ingrédients enveloppés dans des feuilles de bananier, sucré ou salé (viande, légumes, chocolat, fruits, etc.)
- riz au lait : on y ajoute du sucre, du sel, des zestes de citron et des bâtons de cannelle

Localisation du projet

Le projet est situé sur la côte caribéenne du Costa Rica, près de Puerto Viejo et Cahuita, sur le territoire indigène de Kéköldi.
Escuela de Alto Margarita, 3 km au nord-est dans les montagnes.


Il y a des transports publics disponibles et les volontaires peuvent accéder à certaines des attractions touristiques locales les plus connues, dans le domaine de l’écotourisme.
Il s’agit d’un endroit situé dans une zone très rurale, au milieu de la nature. La ville la plus proche est assez éloignée mais on peut s’y rendre.

Exigences

Exigences et intérêts de la part des volontaires :
- aimer vivre dans la nature et profiter de la vie sauvage
- aimer marcher et faire de la randonnée, de préférence
- être organisé, assidu et consciencieux (très important)
- bonne attitude ;
- excellente condition physique ;
- être capable de s’adapter aux conditions de vie basiques
- de préférence bilingue en anglais ; l’espagnol n’est pas un nécessité
- être créatif et avoir un intérêt pour les problématiques environnementales
- respecter les règles internes du projet ;
- être disposé à partager un logement et une chambre avec des volontaires d’autres cultures si nécessaire
- apprécier faire des activités en groupe et créer des liens
- être curieux et avoir envie de découvrir les oiseaux et les cultures indigènes locales
- être proactif, prendre des initiatives
- être capable de travailler en autonomie lorsque le coordinateur n’est pas là
- être honnête, responsable, ponctuel et avoir une attitude positive
- avoir des qualités de dirigeant
- avoir un bon comportement
- être flexible sur les horaires
- compétences appréciées : jardinage, cuisine, charpenterie, électricité, etc.)

Informations supplémentaires sur le projet

Planning : 5 jours par semaine, 2 jours de repos
Les jours de repos seront définis en fonction de la période de l’année et des besoins réels du projet.


Le coût total du projet de volontariat avec notre partenaire comprend :

Le coût du projet (600 $ pour 4 semaines) + les frais administratifs (165$ pour 4 semaines) + 35$ pour le transfert de l’aéroport + la journée d'orientation (29$ pour 2 nuits dans un hôtel et 40$ pour la nourriture)

Le cours d’espagnol est facultatif et les cours sont individuels et se donnent en ligne, prix : 10$ par heure.

Le coût total du projet sera calculé avec le coordinateur du SVI.



(Note: Vous êtes logé(e) par notre partenaire local pendant le projet. Au cas où vous arrivez avant le debut du projet, vous pourrez réserver une chambre ici.)

info vaccins


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