FAQs

Les questions fréquentes sur le volontariat international

Le Service Volontaire International est une association belgo-franco-vietnamienne, fondée en 2009 à Bruxelles. Elle est une branche indépendante de l’ONG vietnamienne « SJ Vietnam » créée à Hanoï en 2004 par le directeur du SVI, Pierre.

Cette association sans but lucratif, pluraliste, apolitique et sans appartenance religieuse, a été instituée par et pour les volontaires. Sa mission principale consiste en la préparation, l’envoi et l’accueil de volontaires dans le cadre de chantiers internationaux mis en place par des associations locales et non-lucratives. Ainsi, le SVI participe activement aux échanges internationaux tant dans les pays du Nord que du Sud. Le SVI permet à des jeunes francophones de s’impliquer dans plus de 2000 projets associatifs et citoyens de toutes sortes et dans environ 70 pays à travers le monde. Environ 1000 volontaires préalablement préparés partent ainsi chaque année avec nous dans le monde entier.  En octobre 2011, le SVI a été félicité par la ville de Bruxelles pour la qualité de son engagement volontaire et citoyen. En 2013, le SVI a été reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles comme «groupement de jeunesse de type service à la jeunesse ».

Depuis 2015, le SVI est accrédité pour envoyer des jeunes de nationalité belge en CES (anciennement SVE) et met en œuvre des projets dans le cadre du programme Erasmus + (action 1 et 2, dans le domaine de la jeunesse)

Les projets que nous promouvons sont des projets créés et organisés par des associations locales non lucratives internationales avec lesquels nous sommes partenaires.

A travers l’envoi de volontaires internationaux, le SVI espère ainsi apporter un soutien, ou au moins un encouragement, aux associations locales sans pour autant remplacer les professionnels sur place. Ces projets portent sur des thèmes multiples, les plus communs étant les projets en rapport avec : les enfants, les animaux, la communication/sensibilisation, le lobbying, la reconstruction, l’agriculture, le développement durable…

Ces projets ont une durée minimale de 7 jours, et peuvent s’étendre sur plusieurs mois (voir “Comment choisir un projet et une date ?”)

On distingue deux types de projets :

Les projets courts terme : d’une durée d’une à trois semaines, ces projets peuvent accueillir en général une quinzaine de volontaires, hommes et femmes, issus de différents horizons géographiques et sociaux. Les dates de début et de fin du projet sont fixées par les organisations locales et les volontaires doivent les respecter.

Les projets longs terme, ou dits « permanents » (notamment sur notre site internet) : d’une durée d’un mois minimum. Généralement ces projets peuvent accueillir de 1 à 6 volontaires internationaux. Ces projets ont généralement lieu toute l’année et la plupart du temps, il est possible pour le volontaire de donner ses dates de début et de fin de projet. Pour plus d’informations merci de vous rendre à « choisir un projet par date ».

Chaque année, le SVI met également un point d’honneur à accueillir une centaine de jeunes volontaires étrangers en Belgique ou en France sur des projets associatifs – sociaux culturels ou environnementaux – dans le but de leur faire découvrir notre secteur associatif local.

L’équipe du SVI est composée de salariés permanents ainsi que de personnes en Service Civique, Corps Européens de Solidarité, et de stagiaires restant pour une durée plus ou moins longue. De nombreux bénévoles, anciens stagiaires, Services Civiques et Corps Européens de Solidarités sont toujours impliqués dans le SVI, et certains prennent part au conseil d’administration de l’association, organisé tous les trimestres. La plupart des membres du SVI ont de nombreuses expériences dans le domaine de l’interculturalité, des chantiers internationaux et des voyages. Ainsi, ils sont à même de guider et aider les futurs volontaires.

Si vous souhaitez nous rejoindre en tant que stagiaire ou bénévole merci de vous rendre à la rubrique “Comment s’impliquer pour le SVI ?” / “Quels stages sont proposés par le SVI ?”

Face au succès du volontariat depuis quelques années, des entreprises ont voulu reprendre cette activité et en faire un commerce lucratif. Ces entreprises dites de « volontourisme » vendent des séjours humanitaires aux jeunes à des sommes exorbitantes. Elles utilisent tout le vocabulaire associatif et font rêver leur public cible en leur proposant de sauver le monde en participant à des projets humanitaires. Seulement, partir avec eux peut être frustrant et même dangereux pour la population locale et le volontaire, par exemple, en proposant des missions dans le domaine médical comme l’administration de soins à des non professionnels.

De plus, les concepts véhiculés par ces entreprises reprennent des principes néo-colonialistes comme l’idée qu’il appartient aux pays occidentaux de sauver les pays pauvres. Cela répond à une logique de division forte entre les pays du nord et du sud et toujours dans le sens du Nord au Sud. Au contraire, le SVI s’efforce de s’éloigner de ce schéma et s’efforce de promouvoir des projets de découverte et d’immersion culturelle basés sur le partage et non l’aide d’un pays « riche » à un pays« pauvre ». Notre métier n’est pas de vendre du rêve mais d’informer, de préparer et de conseiller honnêtement le volontaire.

Le SVI est l’une des principales organisations de volontariat international francophone. Chaque année, nous accompagnons plus de 1000 volontaires, nous collaborons avec plus de 230 organisations dans plus de 80 pays.  Nous connaissons particulièrement bien les pays du sud de part notre histoire : nous sommes la seule organisation de volontariat à être née d’abord dans un pays du sud et non l’inverse.  De plus, chaque coordinateur, responsable d’une région, connaît bien les associations/pays avec qui il/elle travaille.
Ainsi, ils vont pouvoir guider et orienter les volontaires sur le choix de leur projet.

En 2011, le SVI a été félicité par le ville de Bruxelles pour la qualité de son engagement citoyen.  En 2016, la ministre de la jeunesse Madame Simonis, accréditait le SVI en tant le SVI en tant qu’Organisation de Jeunesse.

Il existe de nombreuses associations qui proposent des « missions humanitaires / de volontariat » notamment sur internet. Certaines peuvent être de qualité mais beaucoup se révèlent être des arnaques. Soit leurs projets ne sont pas sérieux, soit elles peuvent même s’avérer dangereuses : vols, séquestrations, abus de toutes sortes… Il n’est pas rare de lire sur internet les dérives du volontariat. Surtout que le volontaire, souvent jeune et dans un contexte inconnu, est une cible particulièrement vulnérable.

Or, au SVI toutes les associations sont sélectionnées au préalable (“Comment choisissons-nous nos associations partenaires ?”). Après sélection, nous envoyons un premier volontaire sur le projet, un « volontaire test » qui accepte d’être pionnier sur ce projet. Ses retours réguliers et son témoignage sont minutieusement examinés avant l’envoi de futurs volontaires. Dans tous les autres cas, d’autres volontaires auront déjà été sur le projet.

Notre association s’est développée dans un souci de réaliser un travail qualitatif, basé sur l’écoute des volontaires, afin de rendre les échanges coordinateur/volontaire plus humains et de trouver avec le volontaire le projet le plus en adéquation avec ses aspirations. Lors de chaque étape de son volontariat, le volontaire pourra demander les conseils du coordinateur qui contactera au besoin l’association d’accueil. Mais la procédure est faite d’une telle façon que nous anticipons la plupart des difficultés qui pourraient arriver.

De plus nous sommes l’une des rares associations de volontariat qui est gérée par et pour des volontaires internationaux. Lorsque nous parlons de volontariat international, nous savons de quoi nous parlons pour avoir été nous même volontaire.

Nous devons demander aux volontaires de s’acquitter de frais d’adhésion pour notre association car n’étant pas subventionnée, notre association ne pourrait pas survivre sans eux. Cependant, contrairement à d’autres organismes qui sont des entreprises qui recherchent avant tout le profit (“Qu’est-ce qui nous différencie des entreprises de « volontourisme »”), nous sommes bien une ASBL, c’est à dire une association à but non lucratif. Nous ne recherchons pas le profit. C’est d’ailleurs la législation belge qui réglemente strictement les revenus de l’ASBL. Au contraire, la raison d’être de notre association est le développement du monde associatif mondial, de la jeunesse et de la mobilité. Nous souhaitons faire des futurs volontaires de vrais CRACS (Citoyens Responsable, Actifs, Critiques et Solidaires) et favoriser leur engagement dans une association locale à leur retour.

La procédure de suivi du SVI se développe depuis la création de l’association. Elle suit un schéma conçu en plusieurs étapes. Lors de chaque nouvelle étape, le volontaire reçoit toutes les informations nécessaires à la préparation de l’étape suivante. Tout est fait en sorte pour rendre la préparation la plus facile possible pour le volontaire. Les étapes obligatoires, comme aller chez le médecin, faire attention au VISA sont rappelées au futur volontaire.

Il est également possible de nous joindre par téléphone ou par mail tous les jours. Nous pouvons vous donner des conseils ou demander aux partenaires pour en avoir. (“Comment obtenir davantage d’informations sur mon futur projet ?”)

Attention, les membres du SVI font leur possible pour conseiller au mieux sur tout ce qui touche aux VISA, vaccinations et autres conseils médicaux, billets d’avion, contexte politique etc… Mais il est important que le volontaire vérifie par lui-même ces informations auprès d’une personne habilitée à le faire comme un médecin, le personnel de l’ambassade etc… En aucun cas le SVI ne pourra être tenu responsable de ces informations. Il ne faut pas oublier que le SVI travaille avec des associations internationales. Ainsi, la communication n’est pas toujours immédiate. C’est également une des raisons pour lesquelles nous demandons un temps de préparation minimum avant de partir .De plus, du fait de cultures éloignées, il n’est pas rare qu’il y ait des petits problèmes de compréhension entre l’association locale, le coordinateur et le volontaire.

Nous avons plusieurs coordinateurs qui s’occupent des volontaires, en fonction du projet :

Un(e) coordinateur(trice) Asie/Océanie, Europe, Amérique Nord/Sud, et Afrique en fonction du continent où ils souhaitent partir en volontariat,

Un(e) coordinateur(trice) Groupes pour ceux qui veulent partir à plusieurs (à partir de cinq personnes),

Un(e) coordinateur(trice) Incoming pour les volontaires que nous accueillons sur nos projets en Belgique.

Il existe deux types de procédures utilisées par les membres du SVI en fonction du nombre de personne qui souhaitent partir ensemble en volontariat.

De une à 4 personnes : les volontaires partiront en suivant une procédure dite « traditionnelle/individuelle » (“Procédure inscription et procédure post inscription”). Il est préférable d’envoyer tous les documents pour l’inscription des différentes personnes dans un même mail. Les personnes pourront être sur le même projet s’ils sont acceptés, par contre s’il s’agit d’un logement en famille d’accueil ils ne seront pas forcément tous dans la même famille.

A partir de 5 personnes : les volontaires partiront en suivant une procédure dite « de groupe » (“Procédure inscription spéciale groupe et procédure post inscription spéciale groupe”). Les deux procédures diffèrent à de nombreux égards, notamment sur les frais d’adhésion demandés, les pays/projets disponibles, la durée du projet volontariat, le temps de préparation obligatoire, les week-ends de préparation au départ…

Le volontaire doit faire ces démarches uniquement après avoir été accepté sur le projet. Un mail lui sera envoyé confirmant son acceptation et le guidant dans les démarches à suivre. Attention ! Ne jamais prendre les billets d’avion, faire les vaccins, prendre l’assurance et faire son VISA avant acceptation écrite. En effet, si le volontaire n’est pas accepté, il pourra être amené à devoir changer de projet et donc peut être de ville ou même de pays.

Pour mettre en place ces projets, les membres du SVI collaborent avec plus d’une centaine d’associations et d’ONG, en Belgique ainsi que dans plus de 80 pays dans le monde. Tous nos partenaires sont des associations strictement non-lucratives. Ces associations, pour la plupart dotées d’une longue expérience dans l’accueil de volontaires, sont plus ou moins importantes et proposent plus ou moins de projets. Il est impossible de faire un schéma général de ces associations. Nous pouvons travailler avec des associations qui commencent à accueillir des volontaires, qui proposent un projet unique et qui ne fonctionnent qu’avec des jeunes bénévoles autant qu’avec des associations qui ont des dizaines d’années d’expérience, une dizaine de salariés spécialisés dans le suivi des volontaires et qui proposent des centaines de projets. Souvent ces grosses associations dites de « coordination » envoient eux-mêmes les volontaires dans des associations locales. C’est également un facteur qu’il est intéressant à prendre en compte lors du choix du projet.

Pour devenir une association partenaire, le potentiel partenaire doit répondre à plusieurs conditions. Des procédures internes sont mises en place pour nous permettre de juger du sérieux de ces associations. Tout d’abord, l’association doit adhérer aux valeurs du SVI, elle doit être à but non-lucratif et non discriminatoire. Les frais de participation qu’elle propose doivent rester raisonnables en fonction de la nature du projet et du coût de la vie dans le pays. Les associations doivent être en mesure d’effectuer un suivi efficace des volontaires durant leur mission. Un tuteur doit être désigné pour chaque volontaire. Les associations doivent être en mesure d’assurer un cadre sain et sécurisé au volontaire, ainsi qu’être en mesure de prendre des décisions rapides et adéquates en cas de problème.

Nous n’envoyons pas les volontaires sur des destinations risquées. Les membres du SVI suivent l’actualité mondiale et peuvent fermer des projets si le contexte le justifie : catastrophe naturelle, instabilité politique, haut risque d’attentat terroriste peuvent être des raisons de clôture de projets.

Si un projet est amené à être fermé et que le volontaire s’est déjà inscrit, il lui sera demandé s’il souhaite partir sur un autre projet, et à défaut il sera remboursé intégralement de ses frais d’adhésion. Il faut savoir que nous proposons des projets dans plus de 70 destinations. Il y a évidemment des endroits plus ou moins risqués, en fonction du pays et/ou de la zone où le volontaire se rend (par exemple zone rurale ou zone urbaine). Cependant dans notre longue expérience du volontariat nous avons rarement été confrontés à des problèmes graves.

Partir en volontariat encadré est beaucoup plus sécurisé que de partir seul dans une démarche touristique. Le volontaire n’est pas livré à lui-même, il part avec une association connue du SVI ce qui le rend beaucoup moins vulnérable. Dans le cas où le volontaire décide d’intégrer son projet à un voyage et commence par son volontariat, il est pris en charge par l’association locale, qui connaît bien le pays et l’endroit du projet, dès son arrivée. Des journées d’orientation sont souvent organisées par les associations locales.

C’est l’occasion pour les associations de présenter le pays aux volontaires, de les prévenir des éventuels dangers, de ce qu’il faut faire et ne pas faire ainsi que les endroits où il est interdit/déconseiller d’aller. Il est impératif de respecter ces règles. Dans certains endroits/pays elles sont plus strictes que dans d’autres (par exemple couvre-feu à 20h, interdiction de boire de l’alcool ou de fumer la cigarette sur un projet en Inde).

Pour sa propre sécurité, tout usage de drogue est strictement interdit du fait de législations assez dures dans de nombreux pays. Il ne faut pas oublier qu’en plus d’être encadré par l’association sur place, les membres du SVI sont toujours présents à distance en cas de problème. Si jamais il y a urgence, le coordinateur pourra aider à gérer le problème à distance et il peut être l’intermédiaire entre l’association et les proches pour leur donner des nouvelles dans la mesure du possible. Avoir un référent sur place à appeler rend les contacts plus aisés dans l’urgence. Sachant que le volontaire doit toujours informer l’association de ses déplacements lors de ses temps libres lorsqu’il est en mission.

De plus, les associations qui connaissent bien les lieux et les règles à respecter en cas d’urgence dans leur pays sont à même de mettre en sûreté les volontaires.

Il est compliqué de donner une définition précise du volontariat tant il regroupe un ensemble de réalités différentes. Seulement on peut dire qu’il est basé sur l’échange et la découverte culturelle. C’est découvrir un pays, une culture ou une communauté à travers les yeux des locaux en vivant avec eux, en apprenant à les connaître, chose qu’il n’est pas toujours aisé de faire dans une démarche touristique.

Le volontaire va être amené à transmettre des choses aux personnes sur place, mais il va surtout en apprendre beaucoup de la population locale et sur lui-même. Le projet de volontariat est avant tout un prétexte à cette intégration culturelle.

La définition d’humanitaire et de surcroît, de l’aide humanitaire, ne fait pas l’objet d’un consensus au niveau international. Aucune définition officielle ne peut donc être donnée ici. Le caractère d’urgence est cependant très présent dans la majorité des sens qui sont donnés à l’action humanitaire. Ainsi, les actions « humanitaires » des Nations Unies sont exclusivement organisées dans ce cadre de situations d’urgence. Le secours aux populations touchées par des catastrophes (naturelles ou humaines) et la prévention contre les catastrophes naturelles (prédiction des cyclones, sécheresse, etc.) sont les deux types d’actions menées pas l’ONU.

Les institutions internationales comme les Nations Unies, les organisations privées comme la Croix-Rouge, Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, etc. sont d’importants acteurs de l’aide humanitaire.

Bien entendu, le SVI ne propose aucun volontariat de ce type. Il est évident que les personnes envoyées pour ce type de missions sont des experts, compétents et qualifiés, de l’action humanitaire. Le terme « humanitaire » peut donc être mal utilisé par les organismes d’envoi, et mal interprété par les personnes souhaitant s’engager dans une mission de volontariat. Aucun volontaire (sans les compétences et l’expérience requises) ne peut, et ne doit faire de l’humanitaire, en revanche, il peut s’engager dans une multitude d’autres formes de volontariat.

Si le volontariat est très différent de l’humanitaire il est par contre très proche du bénévolat. On pourrait même parler de bénévolat à l’international. Comme le bénévolat, le volontaire est amené à donner de son temps, s’impliquer dans un projet solidaire sans rémunération. Pour plus d’info sur ces définitions, consultez le lexique notre site web.

Comme dans une démarche bénévole, il est possible de s’engager à différents moments de sa vie. Cependant, il faut quand même faire preuve d’un minimum de maturité, et il faut que les conditions de santé physiques et mentales permettent de voyager et de réaliser le projet.

Il est possible de partir en tant que mineur sur certains projets :
– En Europe, sur la plupart des destinations à partir de 16 ans.
– En groupe à partir de 15 ans. Il peut être envisagé qu’un groupe de moins de 18 ans partent avec nous s’il s’agit d’un séjour encadré d’au moins un majeur.
– Dans le cadre d’un départ en famille.

Dans tous les cas, le mineur doit participer obligatoirement à notre week-end de formation pré départ et les parents doivent signer une autorisation parentale figurant dans la fiche d’inscription.

Contrairement à l’humanitaire ou même à d’autre formes de volontariat comme le CES, VIE, VIA, Service Civique, effectuer un des volontariats que propose le SVI ne demande pas de réelle sélection. Il faut être motivé et prêt à s’engager durant la période choisie. Ensuite, il ne reste plus qu’à envoyer le dossier d’inscription contenant une lettre de motivation dans la langue du partenaire ou à défaut, en anglais.

De nouveau, il ne s’agit pas d’une lettre de motivation pour obtenir un emploi, il faut être sincère et parler de ses réelles motivations, expliquer son souhait d’être volontaire, l’intérêt pour le projet en particulier, le pays, la communauté etc… Afin d’aiguiller le volontaire, des questions-types sont posées dans la fiche d’inscription.

Tu souhaites t’engager, tu es motivé, ouvert d’esprit, flexible, tu cherches à faire des rencontres et sortir de ton quotidien ? Ne cherche plus tu es fait pour être volontaire !

S’engager : c’est donner du temps pour une cause à laquelle on croit. C’est être sérieux dans son implication.
Motivé : c’est tout d’abord l’enthousiasme, mais également l’envie de prendre des initiatives.
Ouvert d’esprit : c’est vouloir s’adapter, accepter les différences, être tolérant, patient, ne pas rentrer trop rapidement dans le jugement.
Flexible : nous vivons dans une société occidentale très cadrée, organisée où la régulation est omniprésente. Nous l’assimilons tous les jours de façon consciente mais surtout inconsciente. Or, chaque pays à sa propre culture et donc sa propre façon de gérer l’organisation. Ainsi le volontaire peut être un peu déstabilisé face à une organisation parfois moins stricte. Il est important qu’il fasse preuve de flexibilité, qu’il sache relativiser et être patient.
Faire des rencontres : qu’il y ait beaucoup ou peu de volontaires sur le projet dans tous les cas le volontaires va être amené à faire des rencontres et il aura la chance de partager le quotidien des locaux.
Sortir de son quotidien : dépaysement garanti ! Mais sois rassuré, tu t’adapteras sûrement progressivement.

Il est possible de partir avec le SVI en famille. En principe, les enfants peuvent partir à n’importe quel âge sous réserve d’acceptation de l’association sur place. Il n’y a pas vraiment de règles strictement établies mais il s’agit plus d’une procédure au cas par cas où le projet se construit en collaboration avec l’association d’accueil sur la base de projets préexistants.

Les familles doivent suivre la procédure dite « traditionnelle/individuelle »

Nos proches, parfois peu familiers avec des termes comme le volontariat ou la solidarité internationale, ne comprennent pas toujours la démarche du volontaire et son envie de partir. Il est important pour le volontaire de prendre le temps d’expliquer son projet et de leur faire lire cette FAQ si jamais ils ont plus de questions. C’est toujours plus épanouissant d’avoir le soutien de ses proches quand on part sur un tel projet.

Le volontaire peut également expliquer à ses proches en quoi cette expérience lui sera enrichissante : gain en autonomie, confiance en soi, ouverture sur le monde … mais également valorisable sur un CV, perfectionnement de la langue, bonne occasion pour trouver son orientation professionnelle future…
(voir ” Comment valoriser/optimiser mon expérience de volontariat ?”)

Partir loin, parfois pour la première fois, peut inquiéter les proches du volontaire. Surtout qu’on voit, on entend et on lit beaucoup de choses peu rassurantes dans les médias ou sur le site des affaires étrangères.

Face à cela, comment faire pour rassurer ses proches sur son projet ? Tout d’abord, il faut faire attention aux informations que nous recevons au quotidien. Même si certaines de ces informations sont véridiques, beaucoup sont accentuées, voire exagérées dans un souci d’audience. De plus, toutes les informations sont sélectionnées au préalable et on a tendance à montrer les catastrophes plutôt que les bonnes initiatives, moins vendeuses. Ainsi attention à vos sources et à bien recouper l’information.

De plus, beaucoup d’idées préconçues circulent autour de nous, voire des préjugés véhiculés par l’opinion publique. Elles proviennent de personnes n’étant souvent jamais allées sur place, mais qui se font une idée de la réalité en se basant sur l’image renvoyée par les médias, et ces personnes peuvent faire partir de nos proches. Ce qui est inconnu semble toujours plus effrayant. Il est alors intéressant de leur demander d’où viennent leurs peurs et de les justifier. Des articles rassurants pourront illustrer votre argumentaire. Ensuite ne pas oublier de leur dire que partir dans une association locale dans une démarche encadrée
par le SVI est beaucoup plus sûr que de partir seul en tourisme (cf. « Est-ce que les projets de volontariat se passent dans des endroits sécurisés ? »).

A la lecture de cette section, attention à ne pas entrer dans l’effet inverse et à ne pas écouter les conseils de ses proches qui peuvent s’avérer très précieux. Dans n’importe quel endroit du monde, le risque zéro n’existe pas, donc faites attention à être bien vigilent, surtout s’il s’agit d’une destination plus à risque.

Les proches peuvent bien évidemment aider le volontaire dans ses démarches. Par contre ils ne peuvent pas remplacer le volontaire en faisant les démarches à sa place (sauf dans certains cas bien précis, en nous le signalant au préalable). Ainsi, par exemple, il est possible pour un parent d’être à côté de son enfant lors des conversations téléphoniques, ou de l’aider à écrire ses mails et dans les démarches, mais tout doit toujours être impulsé et géré par le volontaire.

Les membres du SVI demandent cela pour la bonne raison qu’effectuer les démarches fait partie intégrante de la préparation du volontaire. Partir en volontariat n’est pas anodin, il faut sortir de sa zone de confort, faire les démarches pour réaliser son projet est un premier pas vers le voyage concret.

De plus, partir en volontariat est un projet personnel qui doit être mûrement réfléchi par la personne qui souhaite le réaliser. Ensuite, pour une question plus pratique : beaucoup d’informations sont données lors des différentes étapes de la procédure et des échanges avec le coordinateur. Ces dernières permettent de préparer administrativement mais également mentalement le volontaire. Or, lorsqu’il y a un intermédiaire, toutes les informations n’arriveront pas forcément aux oreilles de la personne concernée.

La plupart des volontariats que nous proposons sont dits « autofinancés ». Cela signifie que le volontaire doit prendre en charge toute les dépenses qui lui permettront de se rendre sur son projet, de vivre sur place et d’être suivi. Il en est ainsi du fait de l’absence de subvention de notre association et de nos associations partenaires.

Attention à ne pas confondre avec l’humanitaire où les professionnels perçoivent une rémunération pour leur travail (cf. “Le volontariat, en quoi est-ce différent de l’humanitaire ?”).

Il y a 3 frais à prendre en compte :

1. Les frais d’adhésion au SVI : 150 euros pour l’Europe/250 euros pour l’international. Ces frais sont valables à vie !
2. Les frais de participation : à verser à l’association d’accueil. Ces frais peuvent aller de 0 à 550 euros.
3. Les frais de mobilité : visa, assurance, billet de transport, vaccins …

Nous proposons des volontariats auto financés. Ainsi, avant de s’inscrire, il faut que le volontaire réfléchisse aux dépenses qu’il aura à débourser. Cela peut être un facteur conséquent dans le choix de l’association d’accueil, la destination ou la durée de son projet. Le budget pourra être extrêmement différent en fonction de tous ces différents éléments.
Dans tous les cas, les dépenses qu’il faut prévoir sont les frais suivants :

  • De transport. Ils peuvent varier énormément d’une destination à une autre, d’une période à une autre(haute et basse saison) et s’il y a eu anticipation dans l’achat ou non. En principe, plus ils sont pris à l’avance, moins ils sont chers. C’est une des raisons pour lesquels nous demandons de prévoir son volontariat au minimum 1 ou 2 mois à l’avance.
  • Médicaux. La visite chez un médecin du voyage est en principe remboursée, mais pour certaines destinations il faut prévoir certains médicaments comme ceux anti-paludisme et faire un ou plusieurs vaccins. Tout cela n’est pas forcément remboursé, et est à prévoir dans le budget.
  • D’assurance. Le montant est variable d’une compagnie à une autre. Nous en proposons certaines à des tarifs concurrentiels de 30 à 40 euros par mois. Il n’est pas toujours nécessaire de prendre une assurance dans le cas où vous en auriez déjà une (cf. “Choisir une assurance assistance”)
  • Les frais d’adhésion à notre association de 150 euros ou 250 euros (cf. “A combien s’élèvent les frais d’adhésion pour participer à un volontariat international avec le SVI ?”)
  • Les frais de participation sur le projet de 0 à 550 euros qui prennent généralement en compte la nourriture et l’hébergement (cf. 13.1 A combien s’élèvent les frais de participation ?)
  • Les frais de VISA variant de la gratuité à environ 150 euros en fonction du pays de destination et de la durée du séjour.
  • Parfois des frais de déplacement de l’aéroport au projet.

150 euros pour :

  • Les adhérents Europe (individuel), ces frais d’adhésion sont valables à vie et comprennent les participations au week-end de préparation au départ et au week-end retour, la quote-part au Fond de Solidarité, et les formations team-leader.

250 euros pour

  • Les adhérents monde (individuel), ces frais d’adhésion sont valables à vie et comprennent les participations au week-end de préparation au départ et au week-end retour, la quote-part au Fond de Solidarité, et les formations team-leader.

80 euros pour

  • Les départs en groupe, 80 euros par personne sont demandés quand un groupe de 5 personnes ou plus s’inscrivent sur un de nos projets internationaux.

Les frais d’adhésion doivent être réglés au moment de l’envoi du dossier d’inscription. Ce dossier doit contenir :

  • Le formulaire d’adhésion dûment complété avec les informations personnelles du volontaire.
  • La fiche d’inscription  avec les informations relatives au(x) projet(s) souhaité(s). Elle est téléchargeable dans l’onglet “s’inscrire” sur notre site internet. Une présentation du parcours du volontaire ainsi que de ses motivations sont présentes dans la fiche d’inscription. Cela fait office de lettre de motivation et de CV, ainsi il n’est pas nécessaire de les envoyer séparément même si c’est possible.
  • La convention de volontariat. Elle est téléchargeable sur l’onglet “s’inscrire” sur notre site internet. C’est un papier qui stipule les droits et obligations du volontaire. C’est une sorte de contrat entre le volontaire et le SVI comme les « termes et conditions » à approuver.
  • Une preuve de virement des frais d’adhésion. De quoi s’agit-il ? Une capture écran, un scan de l’ordre de virement (si le virement a été effectué directement à la banque) ou tout autre document justifiant ce virement.

Les frais d’adhésion permettent de partir avec nous sur des projets internationaux. Mais dès la première inscription au SVI, vous devenez membre à part entière de notre association. En tant que membre de notre association vous avez le droit de :
– Vous inscrire à notre newsletter,
– Participer à nos week-ends de formation de préparation au départ et au week-end de rentrée,
– Devenir membre de notre conseil d’administration,
– Devenir stagiaire, bénévole pour notre association ou team leader sur des projets en Belgique comme à l’international,
-Participer aux événements régulièrement organisés par le SVI à destination de nos membres (barbecue internationaux, concerts solidaires, « verres autour du monde »),
-Devenir golden volontaire et avoir l’opportunité de participer à des séminaires financés et des rencontres en Belgique ou à l’international.

Votre avis nous intéresse ! Nous souhaitons que nos membres effectifs et futurs s’approprient le SVI. Nous encourageons ainsi les propositions, les conseils, la créativité et les prises d’initiative de nos membres.

Aucune cotisation n’est demandée pour faire partie de notre association.

Il existe trois situations distinctes :

Règlement de frais d’adhésion à hauteur de 80 euros (groupes) : Il est possible de partir sur plusieurs projets groupe pendant 1 an (voir la liste de projets groupe). Si un volontaire souhaite partir sur un projet individuel, il sera juste demandé de régler la différence de 70 euros (pour l’Europe, 150€ – 80€) ou 170 euros (hors Europe, 250€ – 70€).

Règlement de frais d’adhésion à hauteur de 150 euros : Il est possible de partir sur plusieurs projets en Europe pendant toute sa vie (voir la liste des pays concernés). Si un volontaire souhaite partir sur un projet hors Europe plus tard, il sera juste demandé de régler la différence de 100 euros (250€ – 150€).

Règlement de frais d’adhésion à hauteur de 250 euros : Il est possible de s’inscrire sur plusieurs projets via le SVI pendant toute sa vie à partir de l’adhésion.

  • Motifs valables pour un remboursement intégral :
    – Le volontaire n’est pas accepté sur son projet, le projet est complet.
    – Le projet a été annulé par le partenaire ou par le SVI du fait de problèmes logistiques ou d’une crise survenant dans le pays rendant la zone du projet trop dangereuse (instabilité politique, catastrophe naturelle.)

Le remboursement dans ces deux cas est possible quand le volontaire ne souhaite pas changer de projet.

  • Motifs valables pour un remboursement partiel (50% des frais d’adhésion réglés) :
    – Le volontaire annule son premier projet après acceptation du partenaire pour des raisons non impérieuses.
  • Pas de remboursement :
    – Le volontaire annule sans motif valable à moins de 15 jours du début de son premier projet.

Pour se faire rembourser les frais d’adhésion, il faut télécharger et compléter le formulaire de remboursement figurant dans l’onglet « s’inscrire » présent sur notre site internet servicevolontaire.org. Le remboursement est possible jusqu’à 6 mois après avoir payé les frais d’adhésion.

Attention ! Pour toute demande de remboursement il est impératif d’expliquer les motifs de votre demande et les raisons pour lesquelles vous souhaitez abandonner votre projet. Si vous annulez pour une raison impérieuse (maladie par ex), vous devez nous joindre un document prouvant votre demande (ex : certificat médical). Une fois complété, le formulaire devra être envoyé au ou à la coordinateur/trice qui a suivi votre dossier. Il faudra ensuite compter environ un mois pour se faire rembourser.

Faire du volontariat et préparer un projet, c’est un réel engagement qui demande un travail administratif et de suivi conséquent réalisé au quotidien par l’équipe du SVI et par le partenaire local. Contrairement au tourisme où on est en parfaite indépendance, le volontariat, comme le bénévolat, est un engagement dit « moral » envers l’association choisie. De plus, verser des frais d’adhésion atteste du sérieux de votre projet. La décision de partir avec nous doit résulter d’une mûre réflexion et d’une réelle envie de partir à l’étranger en tant que volontaire et d’effectuer le projet choisi.

Attention ! Notre association n’est pas une agence de voyage mais une aide pour la réalisation de projets de volontariat ! Annuler son projet à la dernière minute ou après acceptation des deux parties, c’est risquer de déséquilibrer l’organisation du SVI qui met en place des outils de suivi individuel et surtout l’organisation des partenaires. En effet les partenaires réservent des places pour chaque volontaire inscrit.

Les frais de participation varient d’une association à une autre. Toutefois, dans la quasi-totalité des cas la nourriture et le logement sont fournis. Certaines associations prennent en charge le coût du transport pour aller de l’aéroport au lieu du projet d’autres non, de même pour les frais de transport du logement au site de la mission.

Souvent une partie de l’argent sert également à faire vivre le projet, sans cela le projet ne saurait exister. Nos associations partenaires locales consacrent beaucoup de temps à la coordination liée à l’accueil des volontaires. Les frais de participation en tiennent compte. C’est une façon de les soutenir et d’apporter un soutien financier au projet. Les associations sont ensuite en contact avec les familles d’accueil. Ces frais dépassent donc strictement logement et nourriture. Toutes les informations sont à votre disposition auprès de votre coordinateur.trice.

Le montant des frais de participation, variable d’une association à une autre, figure dans les descriptions des différents projets que nous promouvons. Ces descriptions sont présente sur la base de donnée du SVI après avoir fait une recherche de projet dans rechercher un projet.

Attention, à l’exception de 4-5 projets que nous proposons, les autres demandent des frais de participation. Si aucun montant ne figure sur le site internet, il est préférable de demander au coordinateur concerné s’il y a des frais avant l’inscription.

Comme le SVI, les associations locales partenaires ne sont pas ou peu subventionnées. Ainsi, la plupart du temps, elles ne peuvent pas se permettre d’héberger et de nourrir les volontaires gratuitement. Cela leur ferait engendrer des frais qu’elles ne sont pas en capacité de supporter. Les frais de participation permettent aussi à l’association locale de couvrir le temps passé à la coordination autour de l’accueil du volontaire, et à soutenir le(s) projet(s) de ladite association.

Ajoutons que, comme expliqué dans la rubrique  “qu’est-ce que le volontariat”, le volontariat n’est pas un apport de compétence, ne doit pas être vu comme une aide. Les frais des personnes travaillant sur le terrain dans l’humanitaire sont prises en charge car ces professionnels ont été recrutés pour leurs compétences sur une base de contrat de travail et cela fait donc partie de leurs avantages salariaux. Le volontariat s’inscrit dans une logique totalement différente. Le volontaire n’est pas embauché sur ses compétences mais retenu uniquement sur ses motivations sans réelle sélection. De plus, le volontariat est basé sur l’échange culturel et le volontaire part en priorité pour lui-même. Le projet reste un prétexte pour découvrir une autre culture à travers les yeux de la communauté locale.

Sauf exception,  les frais de participation doivent être payés sur place en liquide le premier jour du projet.  Nous insistons pour que ce soit le volontaire qui donne directement cet argent directement à l’association d’accueil : nous voulons être complètement transparent avec nos volontaires et nos partenaires au niveau des finances et aussi pour éviter les frais bancaires internationaux.

Les frais de participation sont en principe payables au début de chaque mois pour les projets permanents ou pour la totalité des 1-2-3 semaines quand il s’agit d’un projet court terme.

Les frais de participation ne sont en principe pas remboursables.

Pour tout cas de litige et demande de remboursement ce sera à l’association d’accueil de prendre une décision. Nous pouvons toutefois intervenir, dans la mesure du possible.

Le volontariat c’est avant tout une intégration culturelle. La documentation est un outil très important pour s’intégrer au mieux et comprendre une culture. De plus, la lecture peut être une base pour découvrir davantage sur place. Lorsque l’on part en ne sachant rien du pays d’accueil on peut passer à côté de beaucoup de choses. Cela peut être également intéressant d’un point de vue sécuritaire et médical.

Attention ! Il faut bien faire attention à bien choisir et recouper ses sources d’information.

Site internet du SVI : très riche en informations de toutes sortes (articles, vidéos, photos…), nous vous invitons à lire les différents documents qui y figurent en fonction des besoins.

Articles sur la bibliothèque virtuelle : une fois accepté, le volontaire recevra un lien pour consulter notre bibliothèque virtuelle. Dans cette bibliothèque figure des guides de préparation au départ ainsi que des informations utiles de toutes sortes sur le pays où se rend le volontaire. Il peut également y avoir des guides touristiques.

Témoignages/contact d’anciens volontaires : une fois le projet fini, le volontaire est invité à répondre à un questionnaire pour témoigner de son expérience. Il sera amené à parler du projet réalisé et de l’association partenaire. Nous gardons ces témoignages dans notre disque dur interne. Ils sont une précieuse source d’information, très utile pour évaluer les associations et leurs projets ainsi que pour être envoyés aux futurs volontaires.

Conférence téléphonique (Skype) : en plus des divers documents envoyés et autres sources d’informations vous pouvez obtenir des informations supplémentaires sur votre projet, le partenaire ou le pays en participant à une conférence téléphonique organisée par les membres du SVI (cf. “Faire une conférence téléphonique avec le partenaire”).

Articles sur internet, dans les médias… : il est possible de trouver de nombreux articles sur internet ou dans d’autres médias sur le pays d’accueil, sa culture, son contexte politique économique et sécuritaire…

Participer à un week-end de préparation au départ, c’est mettre toutes les chances de son côté pour passer le meilleur volontariat possible. Pour faire en sorte que l’expérience soit enrichissante sur le moment mais également après l’achèvement du projet.

Grâce aux différents modules organisés par les membres du SVI, forts de leurs expériences professionnelles et personnelles, le volontaire va être amené à réfléchir de façon ludique sur son futur volontariat et comment l’appréhender. Le volontaire aura également la possibilité d’échanger avec d’autres volontaires sur son départ et de vivre en groupe pendant le week-end. Ne pas assister au week-end de formation c’est risquer de partir en volontariat avec des rêves plein la tête et ainsi d’être frustré sur place. De plus, les différents modules aident les volontaires à surmonter les obstacles qu’ils pourront rencontrer comme l’éloignement géographique avec leurs proches, les difficultés d’intégration et de communication, le choc culturel et de retour…

Le choc culturel, le choc de retour, la communication verbale et non verbale, la résolution de conflits, les stéréotypes et préjugés, la solidarité internationale, les craintes et motivations des volontaires sont certains thèmes parmi d’autres qui seront abordés pendant les deux jours de la formation. Ces notions seront abordées de façon ludique, concrète et non scolaire et les volontaires seront fortement invités à participer et à témoigner de leur propre expérience. De nombreux conseils seront donnés et un ou plusieurs anciens volontaires viendront témoigner.

Inscription : Une fois le dossier envoyé, il est possible de s’inscrire au week-end de formation à n’importe quelle étape de sa préparation pré volontariat. Il est possible d’y assister avant d’être accepté sur le projet, quelques mois avant le début du projet comme quelques jours.

Quand : Les week-ends de formation organisés par le SVI ont lieu tous les mois, en principe une fois par mois. Il est possible à l’approche des départs d’été que deux formations soit organisées. Pour avoir plus d’informations sur les dates des week-ends de formation, merci de vous rendre sur l’accueil de notre site internet.

Où : Ils se déroulent au 6 rue de la moisson à Tubize (20 minutes en train de Bruxelles). Une fiche est envoyée à chaque volontaire inscrit quelques jours avant le départ indiquant le lieu de la formation et comment s’y rendre. Si vous venez de France , vous trouverez des tarifs bus très avantageux avec Eurolines ou IDBus

Les week-ends de formation sont obligatoires pour les mineurs. Ils ne sont pas obligatoires pour les majeurs car se rendre sur Bruxelles peut engendrer des dépenses supplémentaires importantes. Toutefois il est très vivement recommandé surtout pour des volontaires qui habitent à proximité de Bruxelles et qui partent pour plusieurs mois.

Rien ! La participation au week-end de préparation et au week-end de retour est incluse dans les frais d’adhésion.

Les volontaires seront hébergés et nourris, et sont invités à rester dormir le samedi soir. Il faut savoir que les conditions d’hébergement sont assez rudimentaires et le volontaire doit ramener un sac de couchage et un tapis de sol.

Il est possible d’appeler à notre bureau si vous téléphonez :
de Belgique : au +32 (0)2 888 67 13 ou au +32 (0)2 374 43 45
de France : + 33 (0)9.75.18.40.39 ou + 33 (0)9.80.13.05.13
de Suisse : + 41 (0)3.25.11.07.31

Nos bureaux sont ouvert de 10h30 à 17h30. Il n’y a qu’un numéro pour tout le bureau, ainsi le volontaire sera redirigé en fonction de sa demande. Pour gagner du temps, si vous savez déjà à qui vous adresser merci de le préciser au début de votre appel. Il est possible d’appeler pour toute sorte de renseignement, tant pour s’informer sur notre structure et nos projets que pendant la phase de préparation. N’hésitez pas à nous téléphoner ! Le SVI ce n’est pas qu’un site web, c’est avant tout des volontaires au service d’autres volontaires !

Le volontaire peut envoyer un mail à tout moment de la procédure à [email protected]. Un coordinateur ou un stagiaire lui répondra.

Nous organisons des séances d’informations virtuelles toutes les deux semaines environ. Il s’agit d’une présentation par un membre du SVI du fonctionnement de notre organisation, de ses valeurs, comment choisir un projet etc… Il est possible lors de cette séance d’information de prendre la parole et de poser des questions par écrit. Il faut prévoir 30 à 45 minutes pour participer à la séance.

Pour participer il suffit d’envoyer un mail à [email protected]. Deux ou trois jours avant la séance d’information, le lien pour se rendre sur la plate-forme et un mot de passe sera alors communiqué.

Les membres du SVI sont amenés à se déplacer dans de nombreuses villes de France et de Belgique pour faire des séances d’information sur le SVI et ses projets. Toutes les dates sont communiquées sur notre site internet à l’onglet actualité.

Belgique : nous organisons des séances d’information tous les mercredi à dans nos bureaux au 8 rue Fritz Toussaint (bloc H), 1050, Ixelles. Le SVI se déplace régulièrement à Louvain la Neuve (un jeudi sur deux) et à Genval, Liège, Namur, Soignies, Tournai  sur demande. Il peut être envisageable d’en organiser dans d’autres localités ou dans des établissements scolaires, facultés ou autres sur demande.

Lille : des séances d’informations sont organisées tous les mercredi, dans les bureaux de La Grappe, 75 rue Léon Gambetta, à 16H00. Si toutefois 16H00 ne vous arrangeait pas, vous pouvez prendre RDV à un autre moment, en ayant, bien sûr, au préalable appelé au bureau pour le convenir (+33 (0)3 66.72.90.20). Il y a deux types de séance d’information, une fois par mois les cafés « time to volunteers » sont organisés. Lors de cette session tous les types de volontariat sont abordés sous forme d’activités ludiques. Il y a aussi une fois par mois les « cafés CRIJ » avec comme thème le volontariat ainsi que d’autres possibilités de partir à l’étranger (via le woofing, le permis vacances travail etc…).

Paris : nous organisons des séances d’information sur Paris tous les troisièmes jeudi du mois du mois au Café du Moulin, Paris 14ème.

Autre région : nous organisons une à deux fois par an des « Tour de France » et des « Tour de Wallonie » de séance d’information où nous nous déplaçons pendant une semaine dans 5-6 grandes villes en France et en Wallonie stratégiquement localisées de façon à couvrir tout le territoire.

Le volontariat ne se termine pas une fois rentré ! Réfléchir sur son expérience de volontariat, en quoi elle a été personnellement enrichissante et comment la valoriser est une partie intégrante de son volontariat. Un questionnaire de retour sera envoyé aux volontaires, rapide à remplir il est un bon moyen pour le volontaire de repenser son expérience tout en prenant du recul. Une fois le questionnaire de retour rempli une attestation de volontariat sera délivrée par le SVI.

Le volontariat est valorisable sur un CV et auprès d’un employeur ou d’une école, il montre une certaine maturité, mobilité, une ouverture sur le monde, de la curiosité de l’autonomie et bien d’autre.

Aujourd’hui le volontariat est très bien perçu, cela montre que l’étudiant ou la personne en recherche d’emploi ne se cantonne pas qu’à ses études ou sa recherche d’emploi. De plus l’attestation de volontariat délivrée par le SVI atteste de la réalisation de ce projet.

Un des objectifs du SVI est de former des CRACS et l’engagement du volontaire dans une association à son retour. Nous invitons vivement les volontaires à nous rejoindre en tant que bénévole ou stagiaire voir en tant que membre effectif ou administrateur

Les volontaires peuvent également venir témoigner lors de nos weekends de formation, faire des séances d’information dans sa commune, son école ou toute autre institution, distribuer des flyer, coller des affiches…Les anciens volontaires ont également la possibilité de devenir team-leader après une formation. Le SVI est en effet partenaire de plusieurs festivals en tout genre en Belgique (festival international du film fantastique de Bruxelles, festival de Dour ou d’Esperanzah, Brussels Games Festival, …) Son rôle consistera à assurer la cohésion de l’équipe et à faire le relais entre l’équipe de volontaires internationaux et le SVI d’une part, et les volontaires internationaux et le staff du festival d’autre part. Il participe en tant que bénévole au projet, au même titre que les volontaires.

Vous pouvez aussi participer à nos activités associatives (kayak, conférences, mini chantiers, ciné débats, etc)  qui se déroulent durant toute l’année.

Les stagiaires sont très importants pour le bon fonctionnement du SVI. Ainsi, le SVI propose toute l’année des stages dans la recherche et le suivi de nouveaux partenaires, dans la communication, dans la recherche de fond, en traduction etc. Il est préférable de postuler pour minimum 2 mois mais il est possible que nous accueillons des stagiaires pour une plus courte période, en fonction du stage demandé et du profil. Toutes les annonces de stage et les stages à promouvoir urgemment se trouvent sur notre site internet à l’onglet actualité.

Pour postuler pour un stage, il faut envoyer un CV et une lettre de motivation en précisant le stage et les dates souhaitées à [email protected]. Une fois votre candidature examinée, nous vous recontacterons pour vous dire si elle a été retenue ou non et éventuellement pour passer un entretien.