FAQs

Les questions fréquentes sur le volontariat international

Le Service Volontaire International est une association belgo-franco-vietnamienne, fondée en 2009 à Bruxelles. Elle est une branche indépendante de l’ONG vietnamienne « SJ Vietnam » créée à Hanoï en 2004 par le directeur du SVI.

Cette association sans but lucratif, pluraliste, apolitique et sans appartenance religieuse a été instituée par et pour les volontaires. Sa mission principale consiste en la préparation, l’envoi et l’accueil de volontaires dans le cadre de chantiers internationaux mis en place par des associations locales et non-lucratives. Ainsi, le SVI participe activement aux échanges internationaux tant dans les pays du Nord que du Sud. Le SVI permet à des jeunes francophones de s’impliquer dans plus de 2000 projets associatifs et citoyens de toutes sortes, dans environ 70 pays à travers le monde. Environ 900 volontaires préalablement préparés partent ainsi chaque année avec nous dans le monde entier.  En octobre 2011, le SVI a été félicité par la ville de Bruxelles pour la qualité de son engagement volontaire et citoyen. En 2013, le SVI a été reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles comme «groupement de jeunesse de type service à la jeunesse ».

Depuis 2015, le SVI est accrédité pour envoyer des jeunes de nationalité belge en CES (anciennement SVE) et met en œuvre des projets dans le cadre du programme Erasmus + (action 1 et 2, dans le domaine de la jeunesse)

Les projets que nous promouvons sont des projets créés et organisés par des associations locales non lucratives, internationales avec lesquelles nous sommes partenaires.

A travers l’envoi de volontaires internationaux, le SVI espère ainsi apporter un soutien, ou au moins un encouragement, aux associations locales sans pour autant remplacer les professionnels sur place. Ces projets portent sur des thèmes multiples, les plus communs étant les projets en rapport avec : les enfants, les animaux, la communication/sensibilisation, le lobbying, la reconstruction, l’agriculture, le développement durable…

Ces projets ont une durée minimale de 7 jours et peuvent s’étendre sur plusieurs mois (voir “Comment choisir un projet et une date ?”)

On distingue deux types de projets :

Les projets courts terme : d’une durée d’une à trois semaines, ces projets peuvent accueillir en général une quinzaine de volontaires, hommes et femmes, issus de différents horizons géographiques et sociaux. Les dates de début et de fin du projet sont fixées par les organisations locales et les volontaires doivent les respecter.

Les projets longs terme, ou dits « permanents » (notamment sur notre site internet) : d’une durée d’un mois minimum. Généralement ces projets peuvent accueillir de 1 à 6 volontaires internationaux. Ces projets ont généralement lieu toute l’année et la plupart du temps, il est possible pour le volontaire de donner ses dates de début et de fin de projet. Pour plus d’informations merci de vous rendre à « choisir un projet par date ».

Chaque année, le SVI met également un point d’honneur à accueillir une centaine de jeunes volontaires étrangers en Belgique ou en France sur des projets associatifs – sociaux culturels ou environnementaux – dans le but de leur faire découvrir notre secteur associatif local.

L’équipe du SVI est composée de salariés permanents ainsi que de personnes en Service Civique, Corps Européen de Solidarite, et de stagiaires restant pour une durée plus ou moins longue. De nombreux bénévoles, anciens stagiaires et Services Civiques et Corps Européens de Solidarité sont toujours impliqués dans le SVI, et certains prennent part au conseil d’administration du SVI organisé tous les trimestres. La plupart des membres du SVI ont de nombreuses expériences dans le domaine de l’interculturalité, des chantiers internationaux et des voyages. Ainsi, ils sont à même de guider et aider les futurs volontaires.

Si vous souhaitez nous rejoindre en tant que stagiaire ou bénévole merci de vous rendre à la rubrique “Comment s’impliquer pour le SVI ?” / “Quels stages sont proposés par le SVI ?”

Face au succès du volontariat depuis quelques années, des entreprises ont voulu reprendre cette activité et en faire un commerce lucratif. Ces entreprises dites de « volontourisme » vendent des séjours humanitaires aux jeunes à des sommes exorbitantes. Elles utilisent tout le vocabulaire associatif et font rêver leur public cible en leur proposant de sauver le monde en participant à des projets humanitaires. Seulement, partir avec eux peut être frustrant et même dangereux pour la population locale et le volontaire, par exemple, en proposant des missions dans le domaine médical comme l’administration de soins à des non professionnels.

De plus, les concepts véhiculés par ces entreprises reprennent des principes néo-colonialistes comme l’idée qu’il appartient aux pays occidentaux de sauver les pays pauvres. Cela répond à une logique de division forte entre les pays du nord et du sud et toujours dans le sens du Nord au Sud. Au contraire, le SVI s’efforce de s’éloigner de ce schéma et s’efforce de promouvoir des projets de découverte et d’immersion culturelle basés sur le partage et non l’aide d’un pays « riche » à un pays« pauvre ». Notre métier n’est pas de vendre du rêve mais d’informer, de préparer et de conseiller honnêtement le volontaire.

Le SVI est l’une des principales organisations de volontariat international francophone. Chaque année, nous accompagnons plus de 900 volontaires, nous collaborons avec plus de 230 organisations dans plus de 80 pays.  Nous connaissons particulièrement bien les pays du sud de part notre histoire : nous sommes la seule organisation de volontariat à être née d’abord dans un pays du sud et non l’inverse.  De plus, chaque coordinateur, responsable d’une région, connaît bien les associations/pays avec qui il/elle travaille.
Ainsi, ils vont pouvoir guider et orienter les volontaires sur le choix de leur projet.

En 2011, le SVI a été félicité par le ville de Bruxelles pour la qualité de son engagement citoyen.  En 2016, la ministre de la jeunesse Madame Simonis, accréditait le SVI en tant le SVI en tant qu’Organisation de Jeunesse.

Il existe de nombreuses associations qui proposent des « missions humanitaires / de volontariat » notamment sur internet. Certaines peuvent être de qualité, mais beaucoup se révèlent être des arnaques. Soit leurs projets ne sont pas sérieux, soit elles peuvent même s’avérer dangereuses : vols, séquestrations, abus de toutes sortes… Il n’est pas rare de lire sur internet les dérives du volontariat. Surtout que le volontaire, souvent jeune et dans un contexte inconnu, est une cible particulièrement vulnérable.

Or, au SVI toutes les associations sont sélectionnées au préalable (“Comment choisissons-nous nos associations partenaires ?”). Après sélection, nous envoyons un premier volontaire sur le projet, un « volontaire test » qui accepte d’être pionnier sur ce projet. Ses retours réguliers et son témoignage sont minutieusement examinés avant l’envoi de futurs volontaires. Dans tous les autres cas, d’autres volontaires auront déjà été sur le projet.

Notre association s’est développée dans un souci de réaliser un travail qualitatif, basé sur l’écoute des volontaires, afin de rendre les échanges coordinateur/volontaire plus humains et de trouver avec le volontaire, le projet le plus en adéquation avec ses aspirations. Lors de chaque étape de son volontariat, le volontaire pourra demander les conseils du coordinateur qui contactera au besoin l’association d’accueil. Mais la procédure est faite d’une telle façon que nous anticipons la plupart des difficultés qui pourraient arriver.

De plus, nous sommes l’une des rares associations de volontariat qui est gérée par et pour des volontaires internationaux. Lorsque nous parlons de volontariat international, nous savons de quoi nous parlons pour avoir été nous même volontaire.

Nous devons demander aux volontaires de s’acquitter de frais d’adhésion pour notre association car n’étant pas subventionnée, notre association ne pourrait pas survivre sans eux. Cependant, contrairement à d’autres organismes qui sont des entreprises qui recherchent avant tout le profit (“Qu’est-ce qui nous différencie des entreprises de « volontourisme »”), nous sommes bien une ASBL, c’est à dire une association à but non lucratif. Nous ne recherchons pas le profit. C’est d’ailleurs la législation belge qui réglemente strictement les revenus de l’ASBL. Au contraire, la raison d’être de notre association est le développement du monde associatif mondial, de la jeunesse et de la mobilité. Nous souhaitons faire des futurs volontaires de vrais CRACS (Citoyens Responsable, Actifs, Critiques et Solidaires) et favoriser leur engagement dans une association locale à leur retour.

La procédure de suivi du SVI se développe depuis la création de l’association. Elle suit un schéma conçu en plusieurs étapes. Lors de chaque nouvelle étape, le volontaire reçoit toutes les informations nécessaires à la préparation de l’étape suivante. Tout est fait en sorte pour rendre la préparation la plus facile possible pour le volontaire. Les étapes obligatoires, comme aller chez le médecin, faire attention au VISA sont rappelées au futur volontaire.

Il est également possible de nous joindre par téléphone ou par mail ([email protected]) tous les jours. Nous pouvons vous donner des conseils ou demander aux partenaires pour en avoir. (“Comment obtenir davantage d’informations sur mon futur projet ?”)

Attention, les membres du SVI font leur possible pour conseiller au mieux sur tout ce qui touche aux VISA, vaccinations et autres conseils médicaux, billets d’avion, contexte politique etc… Mais il est important que le volontaire vérifie par lui-même ces informations auprès d’une personne habilitée à le faire comme un médecin, le personnel de l’ambassade etc… En aucun cas le SVI ne pourra être tenu responsable de ces informations. Il ne faut pas oublier que le SVI travaille avec des associations internationales. Ainsi, la communication n’est pas toujours immédiate. C’est également une des raisons pour lesquelles nous demandons un temps de préparation minimum avant de partir .De plus, du fait de cultures éloignées, il n’est pas rare qu’il y ait des petits problèmes de compréhension entre l’association locale, le coordinateur et le volontaire.

Nous avons plusieurs coordinateurs qui s’occupent des volontaires, en fonction du projet :

Un(e) coordinateur(trice) Asie/Océanie, Europe, Amérique Nord/Sud, et Afrique en fonction du continent où ils souhaitent partir en volontariat,

Un(e) coordinateur(trice) Groupes pour ceux qui veulent partir à plusieurs (à partir de cinq personnes),

Un(e) coordinateur(trice) Incoming pour les volontaires que nous accueillons sur nos projets en Belgique.

Il existe deux types de procédures utilisées par les membres du SVI en fonction du nombre de personne qui souhaitent partir ensemble en volontariat.

De une à 4 personnes : les volontaires partiront en suivant une procédure dite « traditionnelle/individuelle » (“Procédure inscription et procédure post inscription”). Il est préférable d’envoyer tous les documents pour l’inscription des différentes personnes dans un même mail, et de préciser le souhait de partir ensemble. Les personnes pourront être sur le même projet si elles sont acceptées, par contre s’il s’agit d’un logement en famille d’accueil, elles ne seront pas forcément toutes dans la même famille.

A partir de 5 personnes : les volontaires partiront en suivant une procédure dite « de groupe » (“Procédure inscription spéciale groupe et procédure post inscription spéciale groupe”). Les deux procédures diffèrent à de nombreux égards, notamment sur les frais d’adhésion demandés, les pays/projets disponibles, la durée du projet volontariat, le temps de préparation obligatoire, les week-ends de préparation au départ…

Le volontaire doit faire ces démarches uniquement après avoir été accepté sur le projet. Un mail lui sera envoyé confirmant son acceptation et le guidant dans les démarches à suivre. Attention ! Ne jamais prendre les billets d’avion, faire les vaccins, prendre l’assurance et faire son VISA avant acceptation écrite. En effet, si le volontaire n’est pas accepté, il pourra être amené à devoir changer de projet et donc peut être de ville ou même de pays.

Pour mettre en place ces projets, les membres du SVI collaborent avec plus d’une centaine d’associations et d’ONG, en Belgique ainsi que dans plus de 80 pays dans le monde. Tous nos partenaires sont des associations strictement non-lucratives. Ces associations, pour la plupart dotées d’une longue expérience dans l’accueil de volontaires, sont plus ou moins importantes et proposent plus ou moins de projets. Il est impossible de faire un schéma général de ces associations. Nous pouvons travailler avec des associations qui commencent à accueillir des volontaires, qui proposent un projet unique et qui ne fonctionnent qu’avec des jeunes bénévoles autant qu’avec des associations qui ont des dizaines d’années d’expérience, une dizaine de salariés spécialisés dans le suivi des volontaires et qui proposent des centaines de projets. Souvent ces grosses associations dites de « coordination » envoient eux-mêmes les volontaires dans des associations locales. C’est également un facteur qu’il est intéressant à prendre en compte lors du choix du projet.

Pour devenir une association partenaire, le potentiel partenaire doit répondre à plusieurs conditions. Des procédures internes sont mises en place pour nous permettre de juger du sérieux de ces associations. Tout d’abord, l’association doit adhérer aux valeurs du SVI, elle doit être à but non-lucratif et non discriminatoire. Les frais de participation qu’elle propose doivent rester raisonnables en fonction de la nature du projet et du coût de la vie dans le pays. Les associations doivent être en mesure d’effectuer un suivi efficace des volontaires durant leur mission. Un tuteur doit être désigné pour chaque volontaire. Les associations doivent être en mesure d’assurer un cadre sain et sécurisé au volontaire ainsi qu’être en mesure de prendre des décisions rapides et adéquates en cas de problème.

Nous n’envoyons pas les volontaires sur des destinations risquées. Les membres du SVI suivent l’actualité mondiale et peuvent fermer des projets si le contexte le justifie : catastrophe naturelle, instabilité politique, haut risque d’attentat terroriste peuvent être des raisons de clôture de projets.

Si un projet est amené à être fermé et que le volontaire s’est déjà inscrit, il lui sera demandé s’il souhaite partir sur un autre projet, et à défaut, il sera remboursé intégralement de ses frais d’adhésion. Il faut savoir que nous proposons des projets dans plus de 70 destinations. Il y a évidemment des endroits plus ou moins risqués, en fonction du pays et/ou de la zone où le volontaire se rend (par exemple zone rurale ou zone urbaine). Cependant dans notre longue expérience du volontariat, nous avons rarement été confrontés à des problèmes graves.

Partir en volontariat encadré est beaucoup plus sécurisé que de partir seul dans une démarche touristique. Le volontaire n’est pas livré à lui-même, il part avec une association connue du SVI, ce qui le rend beaucoup moins vulnérable. Dans le cas où le volontaire décide d’intégrer son projet à un voyage et commence par son volontariat, il est pris en charge par l’association locale, qui connaît bien le pays et l’endroit du projet, dès son arrivée. Des journées d’orientation sont souvent organisées par les associations locales.

C’est l’occasion pour les associations de présenter le pays aux volontaires, de les prévenir des éventuels dangers, de ce qu’il faut faire et ne pas faire ainsi que les endroits où il est interdit/déconseiller d’aller. Il est impératif de respecter ces règles. Dans certains endroits/pays elles sont plus strictes que dans d’autres (par exemple couvre-feu à 20h, interdiction de boire de l’alcool ou de fumer la cigarette sur un projet en Inde).

Pour sa propre sécurité, tout usage de drogue est strictement interdit du fait de législations assez dures dans de nombreux pays. Il ne faut pas oublier qu’en plus d’être encadré par l’association sur place, les membres du SVI sont toujours présents à distance en cas de problème. Si jamais il y a urgence, le coordinateur pourra aider à gérer le problème à distance et il peut être l’intermédiaire entre l’association et les proches pour leur donner des nouvelles dans la mesure du possible. Avoir un référent sur place à appeler rend les contacts plus aisés dans l’urgence. Sachant que le volontaire doit toujours informer l’association de ses déplacements lors de ses temps libres lorsqu’il est en mission.

De plus, les associations qui connaissent bien les lieux et les règles à respecter en cas d’urgence dans leur pays, et sont à même de mettre en sûreté les volontaires.

Il est compliqué de donner une définition précise du volontariat tant il regroupe un ensemble de réalités différentes. Seulement, on peut dire qu’il est basé sur l’échange et la découverte culturelle. C’est découvrir un pays, une culture ou une communauté à travers les yeux des locaux en vivant avec eux, en apprenant à les connaître, chose qu’il n’est pas toujours aisé de faire dans une démarche touristique.

Le volontaire va être amené à transmettre des choses aux personnes sur place, mais il va surtout en apprendre beaucoup de la population locale et sur lui-même. Le projet de volontariat est avant tout un prétexte à cette intégration culturelle.

La définition d’humanitaire, et de surcroît, de l’aide humanitaire, ne fait pas l’objet d’un consensus au niveau international. Aucune définition officielle ne peut donc être donnée ici. Le caractère d’urgence est cependant très présent dans la majorité des sens qui sont donnés à l’action humanitaire. Ainsi, les actions « humanitaires » des Nations Unies sont exclusivement organisées dans ce cadre de situation d’urgences. Le secours aux populations touchées par des catastrophes (naturelles ou humaines) et la prévention contre les catastrophes naturelles (prédiction des cyclones, sécheresse, etc.) sont les deux types d’actions menées pas l’ONU.

Les institutions internationales comme les Nations Unies, les organisations privées comme la Croix-Rouge, Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, etc. sont d’importants acteurs de l’aide humanitaire.

Bien entendu, le SVI ne propose aucun volontariat de ce type. Il est évident que les personnes envoyées pour ce type de missions sont des experts, compétents et qualifiés, de l’action humanitaire. Le terme « humanitaire » peut donc être mal utilisé par les organismes d’envoi, et mal interprété par les personnes souhaitant s’engager dans une mission de volontariat. Aucun volontaire (sans les compétences et l’expérience requises) ne peut, et ne doit faire de l’humanitaire, en revanche, il peut s’engager dans une multitude d’autres formes de volontariat.

Si le volontariat est très différent de l’humanitaire, il est par contre très proche du bénévolat. On pourrait même parler de bénévolat à l’international. Comme le bénévolat, le volontaire est amené à donner de son temps, s’impliquer dans un projet solidaire sans rémunération. Pour plus d’info sur ces définitions, consultez le lexique notre site web.

Comme dans une démarche bénévole, il est possible de s’engager à différents moments de sa vie. Cependant, il faut quand même faire preuve d’un minimum de maturité et que les conditions de santé physiques et mentales permettent de voyager et de réaliser le projet.

Il est possible de partir en tant que mineur sur certains projets :
– En Europe, sur la plupart des destinations à partir de 16 ans.
– En groupe à partir de 15 ans. Il peut être envisagé qu’un groupe de moins de 18 ans partent avec nous s’il s’agit d’un séjour encadré d’au moins un majeur.
– Dans le cadre d’un départ en famille.

Dans tous les cas, le mineur doit participer obligatoirement à notre week-end de formation pré départ et les parents doivent signer une autorisation parentale figurant dans la fiche d’inscription.

Contrairement à l’humanitaire ou même à d’autre formes de volontariat comme le CES, VIE, VIA, Service Civique, effectuer un des volontariats que propose le SVI ne demande pas de réelle sélection. Il faut être motivé et prêt à s’engager durant la période choisie. Ensuite, il ne reste plus qu’à envoyer le dossier d’inscription contenant une lettre de motivation dans la langue du partenaire ou à défaut, en anglais.

De nouveau, il ne s’agit pas d’une lettre de motivation pour obtenir un emploi, il faut être sincère et parler de ses réelles motivations, expliquer son souhait d’être volontaire, l’intérêt pour le projet en particulier, le pays, la communauté etc… Afin d’aiguiller le volontaire, des questions-types sont posées dans la fiche d’inscription.

Tu souhaites t’engager, tu es motivé, ouvert d’esprit, flexible, tu cherches à faire des rencontres et sortir de ton quotidien ? Ne cherche plus tu es fait pour être volontaire !

S’engager : c’est donner du temps pour une cause à laquelle on croit. C’est être sérieux dans son implication.
Motivé : c’est tout d’abord l’enthousiasme, mais également l’envie de prendre des initiatives.
Ouvert d’esprit : c’est vouloir s’adapter, accepter les différences, être tolérant, patient, ne pas rentrer trop rapidement dans le jugement.
Flexible : nous vivons dans une société occidentale très cadrée, organisée,où la régulation est omniprésente. Nous l’assimilons tous les jours de façon consciente mais surtout inconsciente. Or, chaque pays à sa propre culture et donc sa propre façon de gérer l’organisation. Ainsi, le volontaire peut être un peu déstabilisé face à une organisation parfois moins stricte. Il est important qu’il fasse preuve de flexibilité, qu’il sache relativiser et être patient.
Faire des rencontres : qu’il y ait beaucoup ou peu de volontaires sur le projet dans tous les cas le volontaires va être amené à faire des rencontres, et il aura la chance de partager le quotidien des locaux.
Sortir de son quotidien : dépaysement garanti ! Mais sois rassuré, tu t’adapteras sûrement progressivement.

Il est possible de partir avec le SVI en famille. En principe, les enfants peuvent partir à n’importe quel âge sous réserve d’acceptation de l’association sur place. Il n’y a pas vraiment de règles strictement établies, mais il s’agit plus d’une procédure au cas par cas où le projet se construit en collaboration avec l’association d’accueil sur la base de projets préexistants.

Les familles doivent suivre la procédure dite « traditionnelle/individuelle »

L’apprentissage d’une langue, c’est avant tout le chemin de la multiculturalité et de la rencontre. C’est pourquoi nous pensons que combiner un cours de langue et un projet de volontariat est une idée magnifique !

Nos mobilités ‘Langues pour tous’ donnent l’opportunité aux participants de ne pas uniquement améliorer sa grammaire grâce à des cours de langue à l’étranger, mais aussi d’apprendre la culture du pays grâce à des activités culturelles, immersives, de volontariat. Les participants seront amenés à élargir leur zone de confort et découvrir la culture et la langue qui leur intéresse grâce à la collaboration directe dans des projets locaux, mis en place par des personnes natives du pays.

Vois nos projets de langue disponibles ICI.

Le volontaire peut également expliquer à ses proches en quoi cette expérience lui sera enrichissante : gain en autonomie, confiance en soi, ouverture sur le monde … mais également valorisable sur un CV, perfectionnement de la langue, bonne occasion pour trouver son orientation professionnelle future…
(voir ” Comment valoriser/optimiser mon expérience de volontariat ?”)

A côté de ces projets plus focus “langues”, rien de tel également que l’immersion dans un projet, quel qu’il soit, pour apprendre une langue, à une vitesse que vous ne soupçonnez même pas. C’est clair, ce n’est pas sur un banc, entre soi, farci de grammaire et de conjugaison, mais c’est là qu’on ose, qu’on se lance, parce qu’on doit, parce qu’il faut communiquer pour se faire comprendre sur place. Donc c’est fou comme ça va vite!

Nos projets de langue demandent un niveau débutant (A2) minimum pour participer.

Nos proches, parfois peu familiers avec des termes comme le volontariat ou la solidarité internationale, ne comprennent pas toujours la démarche du volontaire et son envie de partir. Il est important pour le volontaire de prendre le temps d’expliquer son projet et de leur faire lire cette FAQ si jamais ils ont plus de questions. C’est toujours plus épanouissant d’avoir le soutien de ses proches quand on part sur un tel projet.

Le volontaire peut également expliquer à ses proches en quoi cette expérience lui sera enrichissante : gain en autonomie, confiance en soi, ouverture sur le monde … mais également valorisable sur un CV, perfectionnement de la langue, bonne occasion pour trouver son orientation professionnelle future…
(voir ” Comment valoriser/optimiser mon expérience de volontariat ?”)

Partir loin, parfois pour la première fois, peut inquiéter les proches du volontaire. Surtout qu’on voit, on entend et on lit beaucoup de choses peu rassurantes dans les médias ou sur le site des affaires étrangères.

Face à cela, comment faire pour rassurer ses proches sur son projet ? Tout d’abord, il faut faire attention aux informations que nous recevons au quotidien. Même si certaines de ces informations sont véridiques, beaucoup sont accentuées, voire exagérées dans un souci d’audience. De plus, toutes les informations sont sélectionnées au préalable et on a tendance à montrer les catastrophes plutôt que les bonnes initiatives, moins vendeuses. Ainsi attention à vos sources et à bien recouper l’information.

De plus, beaucoup d’idées préconçues circulent autour de nous, voire des préjugés véhiculés par l’opinion publique. Elles proviennent de personnes n’étant souvent jamais allées sur place, mais qui se font une idée de la réalité en se basant sur l’image renvoyée par les médias, et ces personnes peuvent faire partir de nos proches. Ce qui est inconnu semble toujours plus effrayant. Il est alors intéressant de leur demander d’où viennent leurs peurs et de les justifier. Des articles rassurants pourront illustrer votre argumentaire. Ensuite ne pas oublier de leur dire que vous partez dans une association locale dans une démarche encadrée
par le SVI est beaucoup plus sûr que de partir seul en tourisme (cf. « Est-ce que les projets de volontariat se passent dans des endroits sécurisés ? »).

A la lecture de cette section, attention à ne pas entrer dans l’effet inverse et à ne pas écouter les conseils de ses proches qui peuvent s’avérer très précieux. Dans n’importe quel endroit du monde le risque zéro n’existe pas donc faite attention à être bien vigilent, surtout si il s’agit d’une destination plus à risque.

Les proches peuvent bien évidemment aider le volontaire dans ses démarches. Par contre ils ne peuvent pas remplacer le volontaire en faisant les démarches à sa place (sauf dans certains cas bien précis, en nous le signalant au préalable). Ainsi, par exemple, il est possible pour un parent d’être à côté de son enfant lors des conversations téléphoniques, ou de l’aider à écrire ses mails et dans les démarches mais tout doit toujours être impulsé et géré par le volontaire.

Les membres du SVI demandent cela pour la bonne raison qu’effectuer les démarches fait partie intégrante de la préparation du volontaire. Partir en volontariat n’est pas anodin, il faut sortir de sa zone de confort, faire les démarches pour réaliser son projet est un premier pas vers le voyage concret.

De plus, partir en volontariat est un projet personnel qui doit être mûrement réfléchi par la personne qui souhaite le réaliser. Ensuite, pour une question plus pratique : beaucoup d’informations sont données lors des différentes étapes de la procédure et des échanges avec le coordinateur. Ces dernières permettent de préparer administrativement mais également mentalement le volontaire. Or, lorsqu’il y a un intermédiaire, toutes les informations n’arriveront pas forcément aux oreilles de la personne concernée.

Anciennement appelé Service Volontaire Européen, ce programme de financement de l’Union européenne vise à donner aux jeunes la possibilité de faire du volontariat, de travailler, de se former ou de gérer leurs propres projets de solidarité visant à aider des communautés dans toute l’Europe. Au terme d’une simple procédure d’inscription via le portail européen, tu peux être sélectionné pour prendre part à un large éventail de projets. Ces projets seront gérés par des organisations ayant fait l’objet de vérifications et autorisées à mener des projets au titre du Corps européen de solidarité.

Partir seul en volontariat dans le cadre du Corps européen de solidarité nécessite la collaboration de deux organisations : une organisation de soutien, le SVI, et une organisation d’accueil. En effet, il est obligatoire d’être soutenu par une organisation d’envoi pour participer à un projet CES. Le service Volontaire International est accrédité en tant qu’association de coordination et de soutien dans le cadre du Corps européen de solidarité. Nous pouvons donc t’accompagner sur ton projet de volontariat, que tu sois Belge ou Français.e. De plus, le SVI peut recevoir des volontaires européen.ne.s dans le cadre du CES. Nous nous engageons en tant qu’organisation de soutien à te préparer, t’aider et te former avant le départ. Nous faisons office d’intermédiaire entre toi et ton organisation d’accueil et nous te fournissons un suivi complet tout au long de projet, et ce, jusqu’à ton retour.

L’organisation d’accueil accueille les participants, élabore leur programme d’activités et leur fournit des orientations et un soutien durant toutes les phases du projet.

Le Corps européen de solidarité t’offre la possibilité d’effectuer un volontariat entièrement financé, à temps plein, pour une durée comprise entre deux semaines et deux mois (projet court terme) et/ou entre deux mois et douze mois (projet long terme). Le SVI est activement impliqué en tant qu’organisme de soutien et d’accueil.

Le Corps européen de solidarité propose également deux volets complémentaires :

· Le volet stage : devenir stagiaire en entreprise sur une période de 2 à 6 mois

· Le volet professionnel : trouver un emploi, un stage ou un apprentissage dans un large panel de secteurs engagés dans des activités de solidarité et qui recherchent des jeunes motivés, souhaitant s’engager.

Pour participer à un des projets proposés par le Corps européen de solidarité, deux manières de procéder existent :

1) Une fois tes données enregistrées sur la plateforme Europa, les organisations peuvent directement te solliciter si ton profil correspond à leurs attentes. C’est à toi de trouver ton organisation d’envoi qui peut être le SVI.

2) Le SVI est partenaire de nombreux projets du Corps européen de solidarité et peut alors te guider dans ton choix (tu peux d’ailleurs retrouver tous ces projets ici). Une fois ton projet sélectionné, nous pouvons appuyer ta candidature auprès de l’organisation d’accueil et t’accompagner ensuite dans les démarches administratives. Dans le cas où tu choisis un projet avec lequel nous ne sommes pas partenaire, nous organisons alors une réunion en ligne pour rencontrer l’organisation et créer potentiellement un partenariat.

Toutes les organisations font l’objet de vérifications avant d’être autorisées à mener des projets pour le Corps européen de solidarité.

Tu peux t’inscrire au Corps européen de solidarité à partir de 17 ans, mais tu dois avoir atteint 18 ans pour démarrer une activité. Si tu as plus de 30 ans à la date de début de l’activité, tu n’es pas éligible. Pour que le SVI puisse t’accompagner, tu dois être Belge ou Français.es ou être domicilié à l’un de ses deux pays depuis au moins 2 ans.

Tout comme les chantiers internationaux, les projets du Corps européen de solidarité couvrent un large éventail de thèmes, dans le respect de la mission et des principes européens.

En cliquant ici, tu trouveras les projets du Corps européen de solidarité avec lesquels nous sommes partenaires. Tu peux aussi te rendre sur la plateforme Europa pour en savoir plus sur les projets financés, leurs descriptions, ainsi que les thèmes et activités couverts.

Le volontariat n’est pas de l’aide humanitaire ! Aucune qualification particulière n’est nécessaire pour rejoindre les associations sur place. On ne te demandera pas non plus de fournir des services liés à une intervention immédiate après une catastrophe. Ces tâches continueront à être effectuées par des personnes disposant d’une formation spécifique et de l’expérience nécessaire pour intervenir en toute sécurité dans des environnements dangereux.

Une fois devenu.e membre du SVI et inscrit.e sur la plateforme Europa, tu peux postuler à des activités publiées sur la page principale ou attendre d’être contacté(e) par une organisation. Lorsque tu contacté.e, tu peux accepter ou refuser l’offre. Tu peux bien sûr contacter directement l’organisation pour lui demander plus d’informations et discuter de l’activité. Si tu es choisi.e par une organisation d’accueil, nous prendrons contact avec toi pour avoir un premier contact et pour nous présenter en tant qu’organisation de soutien. Il arrive parfois que l’organisation d’accueil te propose de contacter l’association de soutien avec laquelle elle collabore.

Devenir membre à vie c’est adhérer au Service Volontaire International et aux valeurs de l’association. Le SVI a en effet besoin de ses adhérents pour assurer son fonctionnement (factures, personnel, etc.). Afin de poursuivre son engagement à travers ses différentes missions, le SVI demande à chaque volontaire CES de payer des frais d’adhésion :

· 80€ : cette somme te permet d’adhérer non seulement au SVI mais aussi aux valeurs qui lui sont propres. Elle te permet également de participer à un week-end de préparation au départ ainsi qu’un week-end de retour d’expérience.

Si tu décides de te porter volontaire, tes frais de voyage, de logement et d’assurance seront pris en charge, par l’Union européenne, pour toute la durée de l’activité. Tu percevras également une petite rémunération mensuelle qui couvrira ta nourriture et tes extras. Tu recevras une formation adéquate avant de partir et lors de ton arrivée sur place.

(Les participants recrutés pour un placement professionnel bénéficieront toujours d’un contrat de travail et seront rémunérés conformément à la législation, à la réglementation et aux accords collectifs locaux.)

Amélioration du texte :

Nous proposons principalement des volontariats dits « autofinancés », ce qui signifie que la plupart de nos projets requièrent une prise en charge financière par le volontaire lui-même. Seuls les projets CES bénéficient d’un financement à 100 % de la Commission Européenne. Cette particularité est due à l’absence de subvention de notre association et de nos partenaires.

Il est essentiel de faire la distinction avec l’humanitaire où les professionnels reçoivent une rémunération pour leur travail (voir “Le volontariat, en quoi est-ce différent de l’humanitaire ?”).

Ainsi, trois types de frais doivent être pris en compte :

1. Les frais d’adhésion au SVI : un montant de 250 euros pour le monde, et cette adhésion est valable à vie.

2. Les frais de participation : il est possible qu’une contribution soit demandée par l’association d’accueil, bien que cela puisse varier selon le projet.

3. Les frais de mobilité : comprenant les frais de visa, d’assurance, de vaccins et de transport.

En général, les frais de transport (notamment les billets d’avion) représentent la dépense la plus significative. N’hésitez pas à choisir des projets plus proches géographiquement ! En effet, la distance ne détermine pas l’utilité ou l’intérêt du projet.

Nous proposons des volontariats auto financés. Ainsi, avant de s’inscrire, il faut que le volontaire réfléchisse aux dépenses qu’il aura à débourser. Cela peut être un facteur conséquent dans le choix de l’association d’accueil, la destination ou la durée de son projet. Le budget pourra être extrêmement différent en fonction de tous ces différents éléments.
Dans tous les cas, les dépenses qu’il faut prévoir sont les frais suivants :

  • De transport. Ils peuvent varier énormément d’une destination à une autre, d’une période à une autre(haute et basse saison) et s’il y a eu anticipation dans l’achat ou non. En principe, plus ils sont pris à l’avance, moins ils sont chers. C’est une des raisons pour lesquels nous demandons de prévoir son volontariat au minimum 1 ou 2 mois à l’avance.
  • Médicaux. La visite chez un médecin du voyage est en principe remboursée, mais pour certaines destinations il faut prévoir certains médicaments comme ceux anti-paludisme et faire un ou plusieurs vaccins. Tout cela n’est pas forcément remboursé, et est à prévoir dans le budget.
  • D’assurance. Le montant est variable d’une compagnie à une autre. Nous en proposons certaines à des tarifs concurrentiels de 30 à 40 euros par mois. Il n’est pas toujours nécessaire de prendre une assurance dans le cas où vous en auriez déjà une (cf. “Choisir une assurance assistance”)
  • Les frais d’adhésion à notre association de 250 euros (cf. “A combien s’élèvent les frais d’adhésion pour participer à un volontariat international avec le SVI ?”)
  • Les frais de participation sur le projet de 0 à 550 euros qui prennent généralement en compte la nourriture et l’hébergement (cf. 13.1 A combien s’élèvent les frais de participation ?)
  • Les frais de VISA variant de la gratuité à environ 150 euros en fonction du pays de destination et de la durée du séjour.
  • Parfois des frais de déplacement de l’aéroport au projet.

250 euros pour

  • Les adhérents monde (individuel), ces frais d’adhésion sont valables à vie et comprennent les participations au week-end de préparation au départ et au week-end retour, la quote-part au Fond de Solidarité, et les formations team-leader.

80 euros pour

  • Les départs en groupe, 80 euros par personne sont demandés quand un groupe de 5 personnes ou plus s’inscrivent sur un de nos projets internationaux.

Les frais d’adhésion doivent être réglés au moment de l’envoi du dossier d’inscription. Ce dossier doit contenir :

  • Le formulaire d’adhésion dûment complété avec les informations personnelles du volontaire
  • La fiche d’inscription  avec les informations relatives au(x) projet(s) souhaité(s). Elle est téléchargeable sur l’onglet “s’inscrire” sur notre site internet. Une présentation du parcours du volontaire ainsi que de ses motivations sont présente dans la fiche d’inscription. Cela fait office de lettre de motivation et de CV, ainsi il n’est pas nécessaire de les envoyer séparément même si c’est possible.
  • La convention de volontariat. Elle est téléchargeable sur l’onglet “s’inscrire” sur notre site internet. C’est un papier qui stipule les droits et obligations du volontaire. C’est une sorte de contrat entre le volontaire et le SVI comme les « termes et conditions » à approuver.
  • Une preuve de virement des frais d’adhésion. De quoi s’agit-il ? Une capture écran, un scan de l’ordre de virement (si le virement a été effectué directement à la banque) ou tout autre document justifiant ce virement.

Les frais d’adhésion permettent de partir avec nous sur des projets internationaux. Mais dès la première inscription au SVI, vous devenez membre à part entière de notre association. En tant que membre de notre association vous avez le droit de :
– Vous inscrire à notre newsletter,
– Participer à nos week-ends de formation de préparation au départ et au week-end de rentrée,
– Devenir membre de notre conseil d’administration,
– Devenir stagiaire, bénévole pour notre association ou team leader sur des projets en Belgique comme à l’international,
-Participer aux événements régulièrement organisés par le SVI à destination de nos membres (barbecue internationaux, concerts solidaires, « verres autour du monde »),
-Devenir golden volontaire et avoir l’opportunité de participer à des séminaires financés et des rencontres en Belgique ou à l’international.

Votre avis nous intéresse ! Nous souhaitons que nos membres effectifs et futurs s’approprient le SVI. Nous encourageons ainsi les propositions, les conseils, la créativité et les prises d’initiative de nos membres.

Aucune cotisation n’est demandée pour faire partie de notre association.

Deux situations possibles

Règlement de frais d’adhésion à hauteur de 80 euros (groupes) : Il est possible de partir sur plusieurs projets groupe pendant 1 an (voir la liste de projets groupe). Les membres du groupes peuvent repartir APRES leur camp seul sur d’autres projets pendant toute la durée de validité de leur adhésion.

Règlement de frais d’adhésion à hauteur de 250 euros : Il est possible de s’inscrire sur plusieurs projets via le SVI pendant toute sa vie à partir de l’adhésion.

Les membres peuvent participer à toutes nos activités locales & internationales, formations et séjours linguistiques gratuitement pendant toute la validité de leur adhésion (frais de participation demandé par le partenaire local excepté)

Il est possible de se faire rembourser des frais d’adhésion dans le cas suivant :

  • vous n’avez été accepté sur aucun projet
  • ET vous avez fait au moins 3 candidatures qui ont été toutes refusées par le partenaire
  • ET vous n’avez participé à aucune activité
  • ET vous faites une demande de remboursement dans les 3 mois qui suivent le paiement adhésion

Pour se faire rembourser les frais d’adhésion il faut télécharger et compléter le formulaire de remboursement figurant dans l’onglet « s’inscrire » présent sur notre site internet servicevolontaire.org. Le remboursement est possible jusqu’à 3 mois après avoir payé les frais d’adhésion et uniquement si vous répondez aux conditions de remboursement inscrites dans FREE lors du paiement de votre adhésion.

Attention ! Pour toute demande de remboursement il est impératif d’expliquer les motifs de votre demande

Les frais de participation varient d’une association à une autre. Toutefois, dans la quasi-totalité des cas, la nourriture et le logement sont fournis. Certaines associations prennent en charge le coût du transport pour aller de l’aéroport au lieu du projet d’autres non, de même pour les frais de transport du logement au site de la mission.

Souvent une partie de l’argent sert également à faire vivre le projet, sans cela le projet ne saurait exister. Nos associations partenaires locales consacrent beaucoup de temps à la coordination liée à l’accueil des volontaires. Les frais de participation en tiennent compte. C’est une façon de les soutenir et d’apporter un soutien financier au projet. Les associations sont ensuite en contact avec les familles d’accueil. Ces frais dépassent donc strictement logement et nourriture. Toutes les informations sont à votre disposition auprès de votre coordinateur.trice.

Le montant des frais de participation, variable d’une association à une autre, figure dans les descriptions des différents projets que nous promouvons. Ces descriptions sont présentes sur la base de donnée du SVI après avoir fait une recherche de projet dans rechercher un projet.

Attention, à l’exception de 4-5 projets que nous proposons, les autres demandent des frais de participation. Si aucun montant ne figure sur le site internet, il est préférable de demander au coordinateur concerné s’il y a des frais avant l’inscription.

Comme le SVI, les associations locales partenaires ne sont pas ou peu subventionnées. Ainsi, la plupart du temps, elles ne peuvent pas se permettre d’héberger et de nourrir les volontaires gratuitement. Cela leur ferait engendrer des frais qu’elles ne sont pas en capacité de supporter. Les frais de participation permettent aussi à l’association locale de couvrir le temps passé à la coordination autour de l’accueil du volontaire, et à soutenir le(s) projet(s) de ladite association.

Ajoutons que, comme expliqué dans la rubrique  “qu’est-ce que le volontariat”, le volontariat n’est pas un apport de compétence, ne doit pas être vu comme une aide. Les frais des personnes travaillant sur le terrain dans l’humanitaire sont prises en charge car ces professionnels ont été recrutés pour leurs compétences sur une base de contrat de travail et cela fait donc partie de leurs avantages salariaux. Le volontariat s’inscrit dans une logique totalement différente. Le volontaire n’est pas embauché sur ses compétences mais retenu uniquement sur ses motivations sans réelle sélection. De plus, le volontariat est basé sur l’échange culturel et le volontaire part en priorité pour lui-même. Le projet reste un prétexte pour découvrir une autre culture à travers les yeux de la communauté locale.

Sauf exception,  les frais de participation doivent être payés sur place en liquide le premier jour du projet.  Nous insistons pour que ce soit le volontaire qui donne directement cet argent directement à l’association d’accueil : nous voulons être complètement transparent avec nos volontaires et nos partenaires au niveau des finances et aussi pour éviter les frais bancaires internationaux.

Les frais de participation sont en principe payables au début de chaque mois pour les projets permanents ou pour la totalité des 1-2-3 semaines quand il s’agit d’un projet court terme.

Les frais de participation ne sont en principe pas remboursables.

Pour tout cas de litige et demande de remboursement, ce sera à l’association d’accueil de prendre une décision. Nous pouvons toutefois intervenir, dans la mesure du possible.

Le volontariat c’est avant tout une intégration culturelle. La documentation est un outil très important pour s’intégrer au mieux et comprendre une culture. De plus, la lecture peut être une base pour découvrir davantage sur place. Lorsque l’on part en ne sachant rien du pays d’accueil, on peut passer à côté de beaucoup de choses. Cela peut être également intéressant d’un point de vue sécuritaire et médical.

Attention ! Il faut bien faire attention à bien choisir et recouper ses sources d’information.

Site internet du SVI : très riche en informations de toutes sortes (articles, vidéos, photos…), nous vous invitons à lire les différents documents qui y figurent en fonction des besoins.

Articles sur la bibliothèque virtuelle : une fois accepté, le volontaire recevra un lien pour consulter notre bibliothèque virtuelle. Dans cette bibliothèque figure des guides de préparation au départ ainsi que des informations utiles de toutes sortes sur le pays où se rend le volontaire. Il peut également y avoir des guides touristiques.

Témoignages/contact d’anciens volontaires : une fois le projet fini, le volontaire est invité à répondre à un questionnaire pour témoigner de son expérience. Il sera amené à parler du projet réalisé et de l’association partenaire. Nous gardons ces témoignages dans notre disque dur interne. Ils sont une précieuse source d’information, très utile pour évaluer les associations et leurs projets ainsi que pour être envoyés aux futurs volontaires.

Conférence téléphonique (Skype) : en plus des divers documents envoyés et autres sources d’informations vous pouvez obtenir des informations supplémentaires sur votre projet, le partenaire ou le pays, en participant à une conférence téléphonique organisée par les membres du SVI (cf. “Faire une conférence téléphonique avec le partenaire”).

Articles sur internet, dans les médias… : il est possible de trouver de nombreux articles sur internet ou dans d’autres médias sur le pays d’accueil, sa culture, son contexte politique économique et sécuritaire…

Participer à un week-end de préparation au départ, c’est mettre toutes les chances de son côté pour passer le meilleur volontariat possible. Pour faire en sorte que l’expérience soit enrichissante sur le moment, mais également après l’achèvement du projet.

Grâce aux différents modules organisés par les membres du SVI, forts de leurs expériences professionnelles et personnelles, le volontaire va être amené à réfléchir de façon ludique sur son futur volontariat et comment l’appréhender. Le volontaire aura également la possibilité d’échanger avec d’autres volontaires sur son départ et de vivre en groupe pendant le week-end. Ne pas assister au week-end de formation c’est risquer de partir en volontariat avec des rêves plein la tête, et ainsi d’être frustré sur place. De plus, les différents modules aident les volontaires à surmonter les obstacles qu’ils pourront rencontrer comme l’éloignement géographique avec leurs proches, les difficultés d’intégration et de communication, le choc culturel et de retour…

Le choc culturel, le choc de retour, la communication verbale et non verbale, la résolution de conflits, les stéréotypes et préjugés, la solidarité internationale, les craintes et motivations des volontaires sont certains thèmes parmi d’autres qui seront abordés pendant les deux jours de la formation. Ces notions seront abordées de façon ludique, concrète et non scolaire et les volontaires seront fortement invités à participer et à témoigner de leur propre expérience. De nombreux conseils seront donnés et un ou plusieurs anciens volontaires viendront témoigner.

Inscription : Une fois le dossier envoyé, il est possible de s’inscrire au week-end de formation à n’importe quelle étape de sa préparation pré volontariat. Il est possible d’y assister avant d’être accepté sur le projet, quelques mois avant le début du projet, comme quelques jours.

Quand : Les week-ends de formation organisés par le SVI ont lieu tous les mois, en principe une fois par mois. Il est possible, à l’approche des départs d’été, que deux formations soient organisées. Pour avoir plus d’informations sur les dates des week-ends de formation, merci de vous rendre sur l’accueil de notre site internet.

Où : Ils se déroulent au 6 rue de la moisson à Tubize (20 minutes en train de Bruxelles) (l’adresse peut changer, et elle sera bien sûr communiquée). Une fiche est envoyée à chaque volontaire inscrit quelques jours avant le départ indiquant le lieu de la formation et comment s’y rendre. Si vous venez de France , vous trouverez des tarifs bus très avantageux avec Eurolines ou IDBus

Les week-ends de formation sont obligatoires pour les mineurs. Ils ne sont pas obligatoires pour les majeurs car se rendre sur Bruxelles peut engendrer des dépenses supplémentaires importantes. Toutefois ils sont très vivement recommandés, surtout pour des volontaires qui habitent à proximité de Bruxelles et qui partent pour plusieurs mois.

Rien ! La participation au week-end de préparation et au week-end de retour est incluse dans les frais d’adhésion.

Les volontaires seront hébergés et nourris, et sont invités à rester dormir le samedi soir. Il faut savoir que les conditions d’hébergement sont assez rudimentaires et le volontaire doit ramener un sac de couchage et un tapis de sol.

Il est possible d’appeler à notre bureau si vous téléphonez :
de Belgique : au +32 (0)2 888 67 13 ou au +32 (0)2 374 43 45
de France : + 33 (0)9.75.18.40.39 ou + 33 (0)9.80.13.05.13
de Suisse : + 41 (0)3.25.11.07.31

Nos bureaux sont ouvert de 09h00 à 17h00. Il n’y a qu’un numéro pour tout le bureau, ainsi le volontaire sera redirigé en fonction de sa demande. Pour gagner du temps, si vous savez déjà à qui vous adresser merci de le préciser au début de votre appel. Il est possible d’appeler pour toute sorte de renseignement, tant pour s’informer sur notre structure et nos projets, que pendant la phase de préparation. N’hésitez pas à nous téléphoner ! Le SVI ce n’est pas qu’un site web, c’est avant tout des volontaires au service d’autres volontaires !

Le volontaire peut envoyer un mail à tout moment de la procédure à [email protected]. Un coordinateur ou un stagiaire lui répondra.

Nous organisons des séances d’informations virtuelles tous les lundis soir, à 18h00. Il s’agit d’une présentation par un membre du SVI du fonctionnement de notre organisation, de ses valeurs, comment choisir un projet etc… Il est possible lors de cette séance d’information de prendre la parole et de poser des questions par écrit. Il faut prévoir 30 à 45 minutes pour participer à la séance.

Pour participer il suffit d’envoyer un mail à [email protected]. Deux ou trois jours avant la séance d’information, le lien pour se rendre sur la plate-forme sera alors communiqué.

Les membres du SVI sont amenés à se déplacer dans de nombreuses villes de France et de Belgique pour faire des séances d’information sur le SVI et ses projets. Toutes les dates sont communiquées sur notre site internet à l’onglet actualité.

Belgique : nous organisons des séances d’information tous les mercredi à dans nos bureaux au 21 boucle des métiers à Louvain-la-neuve (à côté de la sortie de la gare côté quartier de Coubervoie) . Le SVI se déplace régulièrement à Bruxelles et à Genval, Liège, Namur, Soignies, Tournai  sur demande. Il peut être envisageable d’en organiser dans d’autres localités ou dans des établissements scolaires,  entreprises, club, CPAS,  unité scouts, facultés ou autres sur demande.

Lille : des séances d’informations sont organisées SUR RENDEZ VOUS UNIQUEMENT, dans les bureaux de MAIS Des Associations (MDA) 27 r Jean Bart, 59000 Lille

Vous pouvez prendre RDV par téléphone au +33 (0)3 66.72.90.20. Le SVI participe également au rencontres du CRIJ (environ une fois par mois)

Paris : nous organisons des séances d’information sur Paris  une fois par trimestre au Café du Moulin, Paris 14ème.

Autre région : nous organisons une à deux fois par an des « Tour de France » et des « Tour de Wallonie » de séance d’information où nous nous déplaçons pendant une semaine dans 5-6 grandes villes en France et en Wallonie stratégiquement localisées de façon à couvrir tout le territoire.

Le volontariat ne se termine pas une fois rentré ! Réfléchir sur son expérience de volontariat, en quoi elle a été personnellement enrichissante et comment la valoriser est une partie intégrante de son volontariat. Un questionnaire de retour sera envoyé aux volontaires, rapide à remplir il est un bon moyen pour le volontaire de repenser son expérience tout en prenant du recul. Une fois le questionnaire de retour rempli, une attestation de volontariat sera délivrée par le SVI.

Le volontariat est valorisable sur un CV et auprès d’un employeur ou d’une école, il montre une certaine maturité, mobilité, une ouverture sur le monde, de la curiosité de l’autonomie et bien d’autre.

Aujourd’hui le volontariat est très bien perçu, cela montre que l’étudiant ou la personne en recherche d’emploi ne se cantonne pas qu’à ses études ou sa recherche d’emploi. De plus l’attestation de volontariat délivrée par le SVI atteste de la réalisation de ce projet.

Un des objectifs du SVI est de former des CRACS et l’engagement du volontaire dans une association à son retour. Nous invitons vivement les volontaires à nous rejoindre en tant que bénévole ou stagiaire, voire en tant que membre effectif ou administrateur

Les volontaires peuvent également venir témoigner lors de nos weekends de formation, faire des séances d’information dans sa commune, son école ou toute autre institution, distribuer des flyer, coller des affiches…Les anciens volontaires ont également la possibilité de devenir team-leader après une formation. Le SVI est en effet partenaire de plusieurs festivals en tout genre en Belgique (festival international du film fantastique de Bruxelles, festival de Dour ou d’Esperanzah, Brussels Games Festival, …) Son rôle consistera à assurer la cohésion de l’équipe et à faire le relais entre l’équipe de volontaires internationaux et le SVI d’une part, et les volontaires internationaux et le staff du festival d’autre part. Il participe en tant que bénévole au projet, au même titre que les volontaires.

Vous pouvez aussi participer à nos activités associatives (kayak, conférences, mini chantiers, ciné débats, etc)  qui se déroulent durant toute l’année.

Les stagiaires sont très importants pour le bon fonctionnement du SVI. Ainsi, le SVI propose toute l’année des stages dans la recherche et le suivi de nouveaux partenaires, dans la communication, dans la recherche de fond, en traduction etc. Il est préférable de postuler pour minimum 2 mois mais il est possible que nous accueillons des stagiaires pour une plus courte période, en fonction du stage demandé et du profil. Toutes les annonces de stage et les stages à promouvoir urgemment se trouvent sur notre site internet à l’onglet actualité.

Pour postuler pour un stage, il faut envoyer un CV et une lettre de motivation en précisant le stage et les dates souhaitées à [email protected]. Une fois votre candidature examinée, nous vous recontacterons pour vous dire si elle a été retenue ou non et éventuellement pour passer un entretien.

Equinox est une équipe de volontaires français et belges qui vise à faire perdurer les rencontres entre volontaires de plusieurs organisations. C’est un groupe des jeunes ouvert à tous les volontaires qui souhaitent se joindre au projet. Si tu souhaites en savoir plus, lis la page dédiée à Equinox sur notre site ou contacte-les directement à l’adresse [email protected] !

Les pensionnés peuvent exercer un volontariat. L’exercice d’un volontariat et la perception de défraiements sont compatibles avec plusieurs autres types d’allocations ou statuts, sans qu’une autorisation spécifique ne soit requise ni que cela affecte le calcul des allocations, notamment :

  • L’allocation pour l’aide aux personnes âgées
  • Le revenu garanti aux personnes âgées (nommé GRAPA)
  • Les allocations familiales.

Source : https://www.levolontariat.be/qui-peut-etre-volontaire

Oui, si tu respectes certaines conditions.

Tout d’abord, tu dois savoir que si tu as moins de 18 ans, tu ne peux pas arrêter l’école puisque tu es soumis à l’obligation scolaire. Si tu es en décrochage scolaire et que tu ne vas plus à l’école, tes parents recevront quand même les allocations familiales jusqu’à ta majorité.

Si tu as plus de 18 ans, que tu abandonnes tes études dans l’enseignement secondaire ou supérieur, tu dois t’inscrire comme demandeur d’emploi pour continuer à percevoir tes allocations familiales. Une fois inscrit, tu dois prévenir ta caisse d’allocations familiales de ton changement de statut. En effet, en tant que demandeur d’emploi, tu dois réaliser un stage d’un an avant d’avoir droit aux allocations d’insertion. Pendant cette période,  tu pourras recevoir les allocations familiales.

Attention, si tu es né à partir du 1er janvier 2001, tu peux recevoir les allocations familiales jusqu’à tes 21 ans même si tu n’étudies plus sauf si :

  • Tu bénéficies d’une prestation sociale (maladie, invalidité, accident du travail, chômage, interruption de carrière) ;
  • Tu reçois une rémunération perçue dans le cadre d’une formation de chef d’entreprise ou une formation de coordination et d’encadrement ne peut dépasser 562,93 € brut par mois. La limite de 240 heures par trimestre en matière de job étudiant pour continuer à bénéficier des allocations familiales ayant été supprimée, le seul seuil que tu dois respecter dorénavant est celui des 475 heures annuelles.

Source : https://inforjeunes.be/thematique/allocations-familiales/

Dans cette réponse, le masculin est utilisé comme genre neutre et désigne aussi bien les femmes que les hommes. Tout va dépendre de ton âge et des motifs de ton départ.

Ton âge

Si tu es mineur, sache que tu as un droit inconditionnel aux allocations familiales, peu importe ce que tu fais. Par contre, une fois que tu as 18 ans, tu vas devoir justifier une condition d’études pour pouvoir continuer à les percevoir.

Attention, si tu es né à partir du 1er janvier 2001, tu peux bénéficier des allocations familiales jusqu’à tes 21 ans, sans qu’il soit nécessaire d’apporter la preuve que tu poursuives des études supérieures.

Tes motifs de départs

Si tu pars à l’étranger dans le cadre de tes études (par exemple : Erasmus+), tu pourras conserver tes allocations pour toute la durée de ton voyage. S’il s’agit d’un voyage en dehors de tes études (par exemple : un tour du monde), il te sera également possible de garder tes allocations si le séjour est court. Il doit donc durer :

  • Au maximum 2 mois sur une année civile ou ;
  • 120 jours sur l’année si le séjour a lieu pendant les vacances scolaires.

Sache également que t’inscrire comme demandeur d’emploi ou comme élève libre pour continuer à bénéficier des allocations familiales alors que tu es à l’étranger, est illégal. Tu risques d’être sanctionné si le service d’allocations familiales s’en rend compte. Pour plus de renseignements, n’hésite pas à contacter directement ta caisse d’allocations familiales.

Allocations familiales. Art. 19. Dans l’article 62 des lois relatives aux allocations familiales pour travailleurs salariés coordonnées par l’arrêté royal du 19 décembre 1939, remplacé par la loi du 29 avril 1996, il est inséré un § 6, rédigé comme suit : ” § 6. Pour l’application des présentes lois, le volontariat au sens de la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires n’est pas considéré comme une activité lucrative. Les indemnités au sens de l’article 10 de la loi précitée ne sont pas considérées comme un revenu, un bénéfice, une rémunération brute ou une prestation sociale, pour autant que le volontariat ne perde pas son caractère non rémunéré conformément au même article de la même loi. “. Art. 20. Dans l’article 1er de la loi du 20 juillet 1971 instituant des prestations familiales garanties, modifié par la loi du 8 août 1980, par l’arrêté royal n° 242 du 31 décembre 1983 et par les lois du 20 juillet 1991, du 29 avril 1996, du 22 février 1998, du 25 janvier 1999, du 12 août 2000 et du 24 décembre 2002, l’alinéa suivant est inséré entre les alinéas 1er et 2 : ” La perception par l’enfant d’une indemnité visée dans la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires n’empêche pas l’octroi de prestations familiales. ” Art. 21. Aux conditions et selon les modalités fixées par le Roi par arrêté délibéré en Conseil des ministres, l’exercice d’un volontariat et la perception d’une indemnité visée à l’article 10, sont compatibles avec le droit aux prestations familiales garanties.

 

Pour plus d’information, consultez le site d’infor-jeunes et son guide téléchargeable : https://inforjeunes.be/partir-a-letranger-en-40-questions/