La photographie au profit de l’environnement – Le projet en Islande de Francesco.

Posted by: Naomi Category: Non classé 3 Post Date: 2020-08-06

La photographie au profit de l’environnement – Le projet en Islande de Francesco.

islande volontariat

Francesco, jeune français de 20 ans, a décidé de braver les inconvénients de la situation sanitaire actuelle en choisissant de partir en Islande sur un projet de photographie environnementale. Passionné de photographie depuis plusieurs années et fasciné par les paysages magnifiques qu’offre l’Islande, il était tout simplement évident pour lui de partir sur ce projet. Revenu il y a quelques semaines, il nous a gentiment envoyé son témoignage qui nous en met plein la vue. Nous vous laissons découvrir les souvenirs de son expériences et les photos qu’il a réalisé sur place à travers cette interview. Les photos publiées dans l’article sont celles de Francesco. Elles ont été prises dans le cadre du projet et ont fait l’objet d’une exposition en Islande avec celles des autres volontaires.

Ce premier volontariat lui a donné l’envie de prolonger l’expérience puisqu’il partira bientôt en direction de la Chypre dans le cadre d’un Corps Européen de Solidarité.

Pourquoi as-tu choisi ce projet ?

J’ai toujours entendu parler de l’Islande comme d’un pays magnifique et très dépaysant. J’ai aussi toujours été passionné de photographie, ça s’est donc révélé être un camp très intéressant  ! En plus l’association se veut «  eco-friendly  » et propose des projets liés à la protection de l’environnement, c’est la deuxième raison pour laquelle je me suis senti attiré par ce projet car c’est un autre domaine qui m’intéresse.

Quelles étaient tes tâches / occupations sur le projet ?

Mon projet a été un projet plus «  passif  » que «  actif  » dans le sens où nous n’avions pas de réelles tâches à accomplir et que le programme pouvait changer d’un jour à l’autre à cause de la météo.
La plupart de nos journées commençaient par une approche théorique de la photo (explications des bases de la technique, présentations de photographes connus…) et l’après-midi je partais dans le centre-ville avec le groupe ou dans le jardin botanique de Reykjavik pour visiter la ville et bien sûr, prendre des photos. Nous avons eu 3 excursions pendant la semaine où nous sommes partis toute la journée en van pour voir les lieux naturels les plus importants (et impressionnants  !) des alentours de Reykjavik.
Un jour, nous avons pendant une heure ramassé les déchets que nous pouvions trouver aux alentours du Musée des baleines. Cela nous a permis de nettoyer un peu les rues mais aussi, grâce à un partenariat entre SEEDS et ce musée, de pouvoir y rentrer gratuitement  (en présentant les photos des sacs poubelle)!


Qu’as-tu découvert en Islande ?

Ce qui m’a le plus touché en Islande est la beauté de la nature et l’expression de sa puissance à l’état pur. Ça peut paraître un peu exagéré dit comme ça, mais c’est ce qui définit le mieux les paysages que j’ai pu voir  : entre un glacier, des immenses chutes d’eau et une plage de sable noir, car volcanique… on en prend plein la vue tous les jours  !
Nous avons aussi pu vivre la «  journée éternelle  » car le projet s’est déroulé en Juillet. C’est une expérience très amusante et assez fatigante car nous nous somme couchés plusieurs fois très tard sans nous rendre compte de l’heure qu’il était  :D. On s’y habitue assez vite mais c’est assez déroutant les premiers soirs.
Malheureusement nous n’avons pas vraiment rencontré de locaux à part les commerçants. Mais ce n’est pas très grave car ce qui compte le plus à mon avis pour ces types de projets sont les rencontres que l’on peut faire dans le groupe de participants.

As-tu fait de belles rencontres sur ton projet ?

Le groupe de participant était très sympa  ! Nous avons passé un très bon séjour tous ensemble avec des très bons moments. J’étais accompagné de deux filles hollandaises, deux autres français et un italien. Nos animateurs étaient un espagnol, un italien et une slovène.
C’est l’une des choses qui m’a le plus plu dans ce projet, le fait de partager une dizaine de jour avec des personnes provenant de différents pays.

As-tu eu des difficultés pour accéder à l’Islande dans ce contexte de pandémie ?

Absolument, la préparation de ce voyage a été très stressante et frustrante.
Je devais à l’origine partir en Mars pour un projet d’hiver. Il a été annulé à cause de la pandémie et du confinement. J’ai ensuite trouvé un projet pour Juin qui a lui aussi été annulé à cause du fait qu’un grand nombre de participants ont eu leurs avions supprimés ou décalés, toujours à cause de la pandémie.
SEEDS a donc accepté de me proposer un autre camp photo en Juillet (sans me faire payer la différence de prix). Pour ce projet-là, mon vol du retour a été décalé, j’ai donc dû rentrer plus tôt.
En plus de tout ça, il a fallu que je remplisse une fiche de «  pré-enregistrement  » et payer un test Covid pour pouvoir entrer dans le pays. L’Islande propose aussi la possibilité de faire une quatorzaine pour ne pas payer le test, mais cela impliquait une autre organisation…

Où souhaiterais-tu aller la prochaine fois ?

A l’heure où j’écris ces lignes j’ai déjà un CES prévu à Chypre  ! Mais je compte bien retourner en Islande un jour…

Un petit mot pour la fin ?

Je recommande fortement ce projet à tous les passionnés de photographie, de rencontres interculturelles et de nature  !
C’était très intéressant de faire de la photo avec d’autres passionnés dans les lieux très spectaculaires et magnifiques que l’Islande peut offrir. On a un peu l’impression d’apprendre tous les jours. Et c’est toujours bon de pratiquer son anglais pendant une semaine  !

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