Première employée SVI France
C’est un grand pas qui vient d’être franchi dans le développement de SVI France! Depuis le 1er Avril, Annabelle est devenue la première employée SVI France, dont les bureaux sont basés à Lille, avec comme objectif le développement de nos activités dans le Nord de la France et la région Grand-Ouest. Nous lui avons posé quelques questions sur son parcours et les objectifs que s’est fixé SVI France.
Bonjour Annabelle, comment as-tu rejoins l’équipe ?
J’ai découvert le SVI par le biais d’un volontariat que j’ai effectué en 2015 sur 15 jours. J’avais participé à un séminaire organisé par le SVI à Tournai qui avait pour but de créer des thèmes de discussion autour du volontariat et des projets du Service Volontaire Européen. Suite à ça, j’ai eu envie de rencontrer les personnes du SVI qui m’avaient fait découvrir le volontariat et et de les aider à mon tour. Par la suite, l’association Française «Parcours le monde» m’a proposé un service civique de 6 mois que j’ai effectué au sein du SVI pour finalement intégrer la structure comme employée.
Comment envisages-tu le développement du SVI en France ?
Je fais mes premiers pas dans le monde associatif, je découvre donc comment on crée des réseaux, comment on essaie de mettre en lien les différents intervenants de jeunesse et de mobilité internationale et comment on peut développer nos interventions, que ce soit sur des SVE ou sur des services volontaires.
Pour moi la coordination France serait de pouvoir avoir plus d’interventions à la fois dans le nord et dans le grand ouest. Pour le nord, nous avons actuellement des locaux à Lille, ainsi qu’un partenariat avec le CRIJ et notre but serait de pouvoir développer nos contacts. Nous souhaitons pouvoir créer à la fois des services volontaires d’accueil sur la région nord en France, ce qui permettrait a des volontaires de l’étranger de venir en incoming sur nos projets, et à la fois aussi de développer nos interventions que ce soit sur de l’information, ou sur des échanges de volontaires.
Pour le grand ouest, c’est là où intervient l’association qui m’a accompagnée depuis le début de mes projets à l’étranger, le but serait de pouvoir développer ce lien que nous avons avec cette association. Éventuellement de pouvoir intervenir dans le cadre de certaines des animations qu’ils créent, dans le cadre de journées européennes, dans le cadre de l’envoi de volontaires , pourquoi pas créer de l’animation autour de cela dans le grand ouest. Par rapport à Parcours le Monde, le but serait de collaborer plus étroitement. L’objectif serait de donner les outils nécessaires aux associations françaises qui leur permettrait d’accueillir des volontaires étrangers et ainsi de développer des partenariats avec le SVI. Nous envisageons aussi d’être accrédité pour l’envoi et la coordination des volontaires Français dans le cadre du Service Volontaire Européen.
Quels sont les moyens que tu vas utiliser pour arriver à ce but ?
J’ai l’idée de mettre en place des cafés-rencontres pour les associations en développant des thématiques comme l’accueil des volontaires et la création de partenariat avec le SVI. Le but est d’informer les associations comme nous le faisons avec nos volontaires. Quand les jeunes s’adressent à nous, ils ne savent pas trop comment cela se passe mais les associations ne le savent pas non plus donc l’idée serait d’informer les associations sur les activités du SVI et les possibilités d’accueil de volontaires. Il y aurait ainsi ce principe d’échange culturel, car les volontaires viennent de l’étranger. Cela serait une possibilité de créer ces projets de solidarité au sein même de la France. L’idée est aussi de favoriser la rencontre avec les volontaires Français, aussi pouvoir leur ouvrir des possibilités plus larges que l’obligation de passer par le biais internet qui est souvent l’outil utilisé pour nos volontaires français. J’ai également pensé à l’intégration du SVI à des réseaux déjà existants, à des structures qui proposent des échanges autour de la solidarité, qui proposent des rencontres entre acteurs œuvrant dans le même but. Je souhaiterai aussi organiser des interventions sur la solidarité dans des lieux « atypiques » comme des cafés, des bars pour toucher un maximum de gens. Cela serait assez dynamique, il faudrait créer un thème autour duquel il y aurait un débat, un échange et nous interviendront en disant que la solidarité internationale passe aussi par le volontariat.