José-Luis et Ivonne se confient à la fin de leur SVE
En juin dernier, José-Luis (Mexique) et Ivonne (Equateur) arrivaient à l’Arche de Bruxelles dans le cadre d’un Service Volontaire Européen (SVE). Ils nous avaient alors raconté leurs premiers ressentis en arrivant en Belgique. Cinq mois plus tard, ils reviennent avec émotion sur leurs volontariats.
« C’est l’expérience dans son entièreté » que José-Luis retiendra de ses moments passés à l’Arche. Il repart au pays changé, rempli de découvertes (entre autre nos fameux mélanges sucré-salé – coucou les pêches au thon !) et enrichi de belles rencontres. Il ne changerait rien car selon lui « pour apprendre des choses sur toi-même et grandir, tu as besoin du mauvais aussi. Si tout est parfait, tu n’apprends rien. »
Pour Ivonne, ce sont les personnes accueillies au centre « Le grain » qu’elle emportera avec elle. « C’est la meilleure expérience professionnelle » qu’elle a eu jusqu’à présent et elle « ne l’oubliera jamais » ! L’adaptation a été assez difficile à vivre pour elle qui vient d’une petite ville dans la forêt amazonienne, en Equateur. Mais avec le temps, elle a accepté et intégré cette culture très différente de la sienne. Elle a beaucoup appris, et en particulier le français, qui est une langue qu’elle aime énormément.
José-Luis, quant à lui, a mieux vécu son arrivée en Belgique puisqu’il habite dans une grande ville occidentalisée. Il savait qu’il « ne pouvait pas emporter le Mexique » avec lui et que ça serait différent. Mais il a gardé un esprit ouvert et c’est cela qui l’a aidé à s’adapter. Ces mois passés en tant que SVE à l’Arche ont été extraordinaires et les ont beaucoup influencé. Pour le moment, ni l’un ni l’autre ne sait encore de quelle manière cette expérience impactera leur futur mais ils se laissent encore du temps pour se décider.
S’ils devaient résumer leurs aventures à l’Arche en un mot, ce serait “expérience” pour Ivonne, et “famille” pour José-Luis, qui a trouvé unique le fait de partager ce volontariat avec les personnes accueillies par l’organisation.
Le mot de la fin ? Comme on le dit si bien au Mexique : « Fais tout avec le cœur, ou ne fais rien du tout » !